Présentation de l’éditeur :
Crotte de nouille ! Julia vient de se faire voler ce qu’elle a de plus précieux : la photo de son papa. En plus, les deux chapardeurs sont des oiseaux exotiques qui n’ont rien à faire sur son île ! Mais la jeune fille n’est pas au bout de ses surprises. Primo, elle se rend vite compte qu’elle peut comprendre leur langage ! Secundo, les deux cornichons à plumes lui font du chantage ; sa photo contre un service… peu ordinaire. Pour remplir sa part du marché, Julia va s’embarquer dans une drôle d’enquête qui la mènera bien plus loin que ce qu’elle avait imaginé.
Mon avis :
Merci à Netgalley et aux éditions Didier Jeunesse pour leur confiance.
Julia vit sur une île et ne s’en porte pas plus mal. Contrairement à d’autres enfants ou adolescents, cet isolement ne lui pose pas de problème. Elle vit ici avec sa mère et sa grand-mère Léonie, qui tiennent la seule épicerie de l’île, c’est à dire le seul moyen de se procurer de quoi se nourrir, sauf à être comme madame Alice Lhirau qui se fait livrer expressément ses provisions du continent. Cinq ans plus tôt, elle a accusé Estelle, la mère de Julia de vol, et même si rien n’a pu être prouvé, elle n’a cessé de le répéter à qui voulait bien l’entendre. Les enfants, à l’école, ne manquent pas de se moquer de Julia pour cela, mais aussi parce qu’elle préfère nettement lire plutôt que de se mêler à eux. Harcèlement ? Je ne dirai pas cela, je parlerai plutôt de bêtises ordinaires d’enfants qui se croient tout permis. Martin Lhirau, le fils d’Alice, reste curieusement neutre, voir même… Il faut dire qu’il a ses propres soucis avec sa mère, qui m’a fait penser irrésistiblement à une ogresse de contes de fées.
Il est d’autres éléments qui rappellent le conte dans ce récit. Je pense notamment à ses deux mystérieux oiseaux qui arrivent sur l’île. Personne ne sait à quelle espèce ils appartiennent, et si certains se plaignent de leur présence (ah ! les déjections, c’est quelque chose !) d’autres collectionneurs en tout genre voient très bien le profit qu’ils pourraient en tirer en les confiant à un zoo.
L’on pourrait dire que ses oiseaux n’ont rien demandé à personne. Et bien si ! Ils sont demandé quelque chose à Julia, un service assez spécial, qu’elle tâchera de leur rendre. Il n’est pas toujours facile de s’entendre avec un couple d’oiseaux qui ont chapardé un objet auquel elle tenait, il est encore moins facile de s’entendre avec eux quand l’un des deux a un caractère un peu particulier. Sa mission se corsera un peu plus quand des embûches se placeront sur sa route. Heureusement, elle pourra compter sur une aide inattendue. D’ailleurs, les faits inattendus seront nombreux dans cette intrigue, qui ira de rebondissement en rebondissement, de quoi tenir en haleine jeune et moins jeune lecteur. Ce livre nous parlera aussi des secrets de famille, et de quêtes un peu folles que certains sont prêts à mener, sans nécessairement penser aux conséquences.
Un joli moment de lecture.
C’est parfois tout ce que l’on demande, on bon moment de lecture !
Oui, et c’est aussi très important !
Oh que oui !
Certains l’oublient trop souvent.
ouaip
J’ai beaucoup de mal avec les personnes pour qui la lecture doit forcément faire mal.
Moi je n’aime pas les lectures qui font mal, je lis pour mon plaisir, merde quoi ! 🙂
Pareil pour moi !
On est souvent critiquée par des gens qui ne lisent pas, ou peu, et c’est ce qui me fait encore plus chi** !
C’est exactement la même chose pour moi. Ou alors, des personnes qui disent que je lis « vraiment n’importe quoi ». Non, je lis vraiment tout ce qui m’intéresse, je n’ai pas d’a-priori (sauf si l’on me demande de relire 50 nuances….).
Tu pourrais lire l’annuaire téléphonique que ce serait ton droit le plus strict… tu es éclectique, c’est tout 🙂
Oui ! Sylvie Joly a fait un sketch très drôle sur la lecture de l’annuaire téléphonique, justement.
Merci beaucoup !
Oh, je ne m’en souviens plus…
Je l’ai retrouvé sur Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=jn8HsUYfmK0
Merci ! Elle pouvait faire rire avec un rien
Je t’en prie ! Oui, c’est ça, le talent.
Maintenant, ils font rire avec du vulgaire, du sexe, je ris, j’aime ça, mais parfois, faire rire avec un annuaire, c’est mieux encore.