Présentation de l’éditeur :
Rien ne gâche mieux une fête qu’un meurtre sanglant dans la bibliothèque… Beatrice Hyde-Clare détonne au sein de la noblesse anglaise : orpheline sans mari, elle dépend de la générosité de son oncle et de sa tante. Elle s’efforce donc de rester docile, respectueuse et à sa place. Mais quand Bea trébuche sur le corps sans vie du pauvre monsieur Otley dans la bibliothèque de la demeure des Skeffington, elle oublie aussitôt de se comporter en véritable lady et se lance en quête de la vérité, quitte à manquer de respect aux autres invités… et au divin duc de Kesgrave.
Mon avis :
Merci aux éditions les escales et à Netgalley pour ce partenariat.
Tout d’abord, je pourrais tenter de faire de l’humour. Je pourrai vous dire qu’un accident de bibliothèque est vite arrivé, et qu’il ne faut surtout pas emprunter un livre à ses hôtes sous peine de rentrer en collision avec un chandelier. C’est fou ce que ces petites bêtes peuvent être traitresse. Ce serait peut-être drôle, ce le serait moins pour Beatrice Hyde-Clare, qui a trébuché sur le corps et qui se retrouve très vite nez à nez avec un autre invité, qui lui aussi se retrouve très tard dans la bibliothèque. (Note : mais de quoi je me plains ? En tant que lectrice compulsive, je devrais être contente du nombre de personnes qui se retrouvent tard le soir dans le but de trouver un livre à lire !). Que faire ? Enquêter ? Eh bien… oui. Même si cela lui est fortement déconseillé. Tout d’abord, de par son statue même : elle est une orpheline, recueillie par son oncle et sa tante quand elle avait cinq ans, et ils lui font bien comprendre quelle extrême générosité a été et est encore la leur. Ensuite, même si elle n’était pas une vieille fille de 26 ans, elle serait de toute façon une femme, qui se doit de rester à sa place de femme, d’avoir des sujets de conversations totalement insignifiants, tel le choix des couleurs qu’il convient de porter en hiver (passionnant, je vous le dis). Elle se doit aussi de maîtriser absolument le savoir-vivre inhérent à la bonne société britannique : le chapitre consacré aux cartes de visite est à ce sujet édifiant.
Bea enquête donc, et découvre des secrets qui ne demandaient qu’à le rester, secret, justement. Et là aussi, c’est édifiant. Elle se rend compte aussi que sa culture est loin d’être complète, elle qui est amené à se renseigner sur le climat de l’Inde, un sujet que l’on aborde rarement autour d’une tasse de thé. Les inimitiés peuvent durer très longtemps. Et les amitiés ? C’est plus compliqué.
Une enquête, et une série de livres (le 2 est d’ors et déjà paru) pour les amateurs de cosy mystery.
Il me tentait bien et je me le réserve pour le Mois Anglais !
Une biblio, un chandelier, ne manque que le colonel Moutarde 😆
Je ne pense pas participer au mois anglais, je démarre déjà le mois de juin sur les chapeaux de roue (le 2, conseil d’enseignement, accueil des cm2 pendant deux heures, et deux conseils de classe) alors je ne me mets pas de pression !
J’ai acquis le tome 2 hier.
Oh zut alors… effectivement, vu ton métier, juin, c’est chaud bouillant ! Ma soeur nous a déjà prévenu qu’il fallait l’oublier jusqu’au 30 juin
Moi, juin, c’est le mois de la farniente…
Oui, tu peux me lancer le frotteur à la figure ! :p
Courage à toi !
Oui, complètement. Il faut déjà penser à la rentrée prochaine. Pire pour moi : le brevet tombe le 1er juillet, et après, ce sont les corrections et la constitution des classes.
Non, cela ne me pose aucun problème.
Merci !
Je suis contente de ne pas être prof… tu pourras participer au mois anglais une fois à la pension 🙂
Oui, mais je ne suis pas pressée.
Oui, être pensionnée, cela veut dire qu’on a passé les 60 piges… si pas les 67 !
Voilà – donc je ne suis pas pressée du tout. En l’état actuel de la loi, 65 ans pour moi.
J’espère partir avant mes 65 !! Dire qu’il y a quelques années, j’en ai connu qui partaient en prépension à 56 ans !!!!
Pour ma part, cela m’étonnerait. Des collègues, proches de la retraite, en sont à quatre heures sup/semaines.
La belle époque est terminée
Oui. Mais maintenant, des académies (enfin, l’académie de Versailles) organisent des speed datings pour recruter des professeurs. Trente minutes d’entretien et hop ! te voilà prof.
Oui, j’ai vu ça, je pensais à un poisson d’avril en retard
Même pas ! Ou un article du Gorafi. Pensées émues pour tous ceux qui se sont enquiquinés à passer le concours cette année.
Oui, le Gorafi aurait pu le faire, mais non, ceci n’est pas une fiction
Hélas non. Reste à savoir combien de temps tiendrons ces nouveaux profs.
On peut lancer des paris ? :p
Le plus court que j’ai connu ? Une journée !
Rapide, ça !
Oui, très.
Un nouveau cosy crime, enfin 2 puisque les deux premier opus sont paru le même jour. Un genre qui a la cote actuellement. J’ai mis le nez dedans et que dire pas grand chose de nouveau sous le soleil du cosy sauf peut-être cette jeune femme anglaise sympathique.
Oui ! J’explore le genre parce que je sais que ma meilleure amie me demandera toujours de lire avant pour qu’elle puisse lire après (même Julia Chapman est trop « sanglante » pour elle).
J’ai triché : je suis allée lire les résumés en anglais des sept tomes suivants…