Présentation de l’éditeur :
Situé quelque part entre Saint-Malo et Dinard, Plouvarech est un village paisible d’Ille-et-Villaine. C’est ici que la jeune Joséphine, professeure agrégée d’anglais fraîchement et injustement débarquée de son académie, vient se ressourcer. Elle y retrouve sa meilleure amie Anna qui tient le joli Café Bleu du bord de mer, et aussi ses grands-parents adorés qui vivent là-bas depuis toujours. C’est dans cette atmosphère idyllique, comblée d’amitié et de pâtisseries, qu’un soir tout bascule. Alors que Joséphine assure le service dans une soirée privée, le propriétaire des lieux est retrouvé mort et enfermé dans son bureau. C’est alors que débute un véritable Cluedo à la française, ponctué d’énigmes, de rencontres, de voyages… Le tout sur fond de légèreté et de franche camaraderie, ce qui fait de ce livre une authentique comédie policière.
Merci à Netgalley et aux éditions La Sirène aux yeux verts pour ce partenariat.
Mon avis :
Je l’admets, j’ai cherché la biographie de l’autrice : sa connaissance du système éducatif français et du méandre des mutations m’ont fait dire qu’elle était professeure, je ne me suis pas trompée. Si vous lisez la mésaventure qui arrivent à Joséphine, je vous rassure tout de suite, elle ont failli m’arriver aussi (et en plus, je ne suis même pas agrégée) et elle est arrivée à d’autres collègues. Mention spéciale pour celles et ceux qui ont le bonheur de se retrouver dans quatre établissements. Quant à ce qu’elle dit à sa chef d’établissement, cela fait déjà vingt ans que j’ai entendu une collègue… d’anglais dire quasiment la même chose, à une personne qui lui suggérait de faire un enfant pour avoir la mutation qu’elle désirait.
Nous allons donc suivre les aventures de Joséphine, entre vacances reposantes (et non apprenantes) et enquête. En effet, un crime sera commis au cours d’une fête d’anniversaire, et Joséphine a bien l’intention de mener l’enquête de son côté. Elle donnait un coup de main à son amie Anna quand le crime a eu lieu, il est hors de question de le laisser non résolu.
Comme les romans policiers qu’elle aime, Joséphine évolue dans une intrigue à la construction classique, ce qui n’est pas désagréable. Ce qui sort de l’ordinaire, ce sont les thèmes qui y sont traités. Sans vouloir trop en dévoiler, je pense tout d’abord aux liens familiaux, à la famille que l’on a, ou celle que l’on se crée. Cela peut être des ami(e)s qui deviennent aussi importants que des membres de votre famille, cela peut être un enfant que l’on adopte. Ce’ dernier thème m’a intéressée, parce qu’il est traité loin des clichés mièvres que l’on peut trouver habituellement.
Ce qui sort de l’ordinaire aussi, c’est le mélange policier/romance moderne. Joséphine a 37 ans, et c’est une jeune femme de notre temps, complexée par son apparence physique au point de tenter un célèbre régime « à points ». Elle n’est pas la seule à avoir des soucis avec son apparence, parce qu’il ne correspond pas à une certaine norme. Ce thème parait léger ? Combien de femmes, de nos jours, dépensent du temps et de l’énergie pour se conformer à ce que l’on attend d’elles, et ne profitent pas assez de ce qu’elles ont. Même une femme avec un caractère aussi fort que le sien peut (parfois) se laisser faire. A côté d’elle et de ses amies, il est des femmes qui ont des carcans encore plus importants. Là encore, je passe à côté du thème principal, parce que ce serait vraiment trop en dévoiler. Non, je pense à ses femmes qui vivent selon les préceptes religieux strictes et se sont fixées des règles de vie qui les empêchent d’être elles-mêmes. Quatre ans de catéchisme, du bon, du moins bon, mais au moins un précepte que j’ai retenu : « aime ton prochain comme toi-même ». Ce commandement est bien détourné quand on fait du mal aux autres « pour leur bien ».
Même si l’action se passe essentiellement en Bretagne, ce roman devrait plaire aux amateurs de cosy mystery.
Moi j’aime le beurre salé et si on offre une livre de beurre avec le roman, je suis pour !!! 😆
Je te comprends (même si je suis une des rares normandes à n’aimer ni le beurre ni la crème).
Bah, tu me les piqueras pas, alors ! mdr
Et les fromages ??
Non, c’est sûr. J’adore les fromages, tous les fromages.
Même les « qui puent » ?? 😛
Bien sûr. Mes amies aussi, d’ailleurs aiment les fromages qui puent, certaines petit-déjeunent même avec.
Parfois, le fromage pue, mais son goût n’a rien de puant, il n’est pas fort quand tu le manges… mais par contre, l’intérieur de ton frigo pue, lui 😆
Oui, c’est certain, mais entre cela, et le fromage sans goût, et sans odeur, il n’y a pas photo pour moi !
Que tu bouffes du Caprice, du Président ou un autre, tous les goûts se ressemblent ! Merde à l’insipide !
Je confirme. Ne parlons même pas du « fromage » préféré de certains, le babibel.
PTDR ! C’est du fromage, alors, ce truc ??? 😀
Pour les publicitaires et les cantines, oui.
Je me disais bien 😆 Eux te feraient prendre de la merde pour du chocolat fin 🙂
C’est un mé-tier ! D’ailleurs, quand je vois quels chocolats ils parviennent à faire vendre… ils ont du talent !
Ils ne font pas le boulot d’un autre !
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