Présentation de l’éditeur :
Le commissaire Dupin et son équipe s’apprêtent à passer un moment de détente en forêt de Brocéliande – officiellement forêt de Paimpont –, la plus grande de Bretagne. En effet, Nolwenn, sa fidèle assistante, lui a proposé d’allier obligations professionnelles et découverte du « dernier royaume des fées », l’épicentre breton du fantastique, l’endroit mythique par excellence. Pendant que son équipe prépare la visite de l’église du Graal et du Val sans retour, Dupin va interroger pour le compte d’un collègue parisien le directeur du centre de Recherches arthuriennes. Mais, quand il se présente, il découvre un cadavre. Premier meurtre d’une série…
Mon avis :
Finalement, j’ai préféré le tome 7 au tome 8, lu voici une semaine, à peu près. Je me suis donc interrogée sur la raison qui m’a fait préférer cette septième enquête à la huitième et qui fait que, si je les avais lues dans l’ordre, j’aurai été encore plus déçue.
Tout d’abord, ce n’est pas les personnages secondaires qui m’ont conquises. Ils sont tous parfaitement imbuvables, imbus d’eux-mêmes, sûrs de leur prestige, et ne se préoccupent pas plus que cela d’aider les policiers à résoudre l’enquête. Protéger ceux qui sont encore en vie et pourraient être sauvés s’ils se décidaient à coopérer un peu ? Cela ne leur traverse même pas l’esprit. Avec de futures victimes potentielles pareilles, le(s) coupable(s) peuvent agir en paix. Non, cette fois-ci, le commissaire Dupin est entouré de ses enquêteurs habituels, et cela change tout pour l’enquête. Nolwenn n’est pas présente sur les lieux de l’enquête, pourtant, de son bureau, quasiment « de commandement », elle coordonne, recherche, et bien sûr trouve, à croire que c’est elle la commissaire, et non pas Dupin. Quant à ses deux autres enquêteurs, ils ne se ménageront pas non plus, vivant là une des enquêtes les plus douloureuses de leur carrière. Une des plus rapides aussi, parce qu’il ne faudra que deux jours au commissaire pour résoudre l’enquête. Deux jours entiers – on ne dort guère quand le danger est tout proche.
Puis je me suis demandé si, finalement, cette enquête ne m’avait pas plu parce que le personnage principal était la forêt de Brocéliande elle-même, ses mystères, son atmosphère, ses créatures merveilleuses aussi. J’ai retrouvé la fontaine, le chevalier Noir, Yvain, tous les personnages de la légende Arthuréenne n’étaient jamais loin – et ce n’était pas désagréable.
Dupin n’est pas le chevalier Yvain : il respecte les promesses faites à Claire qui, de toute façon, lui a bien dit qu’elle aurait su attendre la fin de son enquête.