Présentation de l’éditeur :
La grandeur du sport et son secret éclat se tiennent dans l’invitation à durer le temps de quelques saisons plus ou moins ensoleillées avant d’entrer dans des automnes refroidis, de goûter aux effets douceâtres de la nostalgie, de recueillir les retombées d’une renommée. Les sportifs, plus ou moins consciemment, s’y préparent par la succession de petites morts que sont les fins de matchs et de compétitions, les échecs et les abandons. Et au moment d’en finir avec leur carrière, les hommages se multiplient sur le ton de la bienveillance, autant de « merci ». Pour beaucoup, un certain bonheur est dans l’après car il leur reste l’avantage de se réchauffer du regard des autres, de ressasser et de partager les meilleurs souvenirs. Il en est, toutefois, qui ne goûteront jamais aux bienfaits d’une seconde vie. Ce sont nos Tragiques.
Ceux-là n’ont pas profité d’une expression souvent utilisée, « le champion meurt toujours deux fois », une seule a suffi. Leur rêve éveillé s’est brisé, la mort les a emportés au cœur d’une jeunesse dorée. Ils ont incarné le mot d’André Malraux selon lequel la tragédie d’une fin en pleine gloire a « transformé leur vie en destin ». Nos Tragiques, entre connus et méconnus, sont morts dans cet âge d’or où rien n’était fini de leur passion de jeunesse.
Merci à Babélio et aux éditions en exergue pour ce partenariat.
Mon avis :
Je tiens à vous le dire d’entrée de jeu : livre à lire quand on a le moral. En effet, à force de lire des récits de destins brisés, par la maladie, par les accidents, par des accidents survenus à cause du sport, le moral peut chuter drastiquement. J’ai donc fractionné la lecture, qui s’y prête assez bien : les sportifs sont classés par l’ordre alphabétique de leurs prénoms. J’ajoute, pour ceux qui me connaissent bien, que je ne suis absolument pas sportive, pas même devant mon écran de télévision. J’ajoute qu’à part Roland-Garros (avec mon cousin) et la coupe du monde de football 1998 et 2018 (avec mon parrain, le père de mon cousin), je n’ai rien suivi d’autres.
L’auteur, Christian Montaignac, a été journalise à l’équipe pendant 37 ans, autant dire qu’il s’y connait en sport et en chroniques sportives. Oui, il a dû choisir parmi tous ses destins brisés, parce qu’ils sont extrêmement nombreux. Trop nombreux. Ils sont d’autant plus nombreux dans le rugby, sport de prédilection de l’auteur.
Il est ceux que tout le monde connaît, ceux que l’on a quasiment vécu en direct : je pense à Ayrton Senna, à Jules Bianchi, à Emiliano Sana. Je pense à ceux dont je me suis sentie plus proche, comme Thaïs Meheust, parce qu’elle avait la passion du cheval, comme moi, comme beaucoup de mes élèves, parce que les chutes sont fréquentes mais que les conséquences ne sont pas aussi dramatiques.
Qu’ils soient connus ou qu’ils n’aient pas eu la notoriété qu’ils méritent, tous sont traités avec le même soin, les mêmes égards. Le lecteur découvre ainsi des destins sacrifiés par la grande guerre comme Jean Bouin ou par sa lutte contre le nazisme comme Matthias Sindelar. Il est ceux qui auraient mérité d’être plus connus, je pense à Omar Sahnoun. Je pense aussi à ceux qui ont fait le choix de partir comme Robert Enke : oui, l’on peut être sportif de haut niveau et se suicider.
Je me dis aussi que ce livre ne comporte que quatre destins féminins brisés. J’ai déjà évoqué Thaïs Meheust, je voudrai citer aussi Georgette Gagneux, Lilian Board et Régine Cavagnoud – Ulrike Maier sera évoquée aussi dans ce chapitre. Les femmes seraient-elles moins nombreuses à succomber ? Ou leur destin passerait-il davantage inaperçu ? Je n’ai pas la réponse.
Les tragiques est un livre à découvrir pour les amateurs de sport et de biographie.
Pas pour moi pour le moment, ça plomberait encore plus l’ambiance… Le temps gris, les fais-pas-ci, fais-pas-ça (mais les donneurs de leçons ne respectent rien, eux)… bref, non merci !
Je confirme, cela plombe énormément, c’est pour cette raison que j’ai rendu mon avis en retard sur Babelio ! Déprime assuré !
Non, je n’ai pas envie de bouffer des médocs ou de m’étendre sur un divan ! Ou alors, sur le mien avec le chat 😉
Moi non plus, je n’ai pas envie.
Oui, ça, pas de soucis, mais après lecture de ce livre, tu ne voudras plus jamais bouger du divan !
J’aime le divan mais pas à ce point-là ! Au matin, oui, au soir aussi, l’après-midi pour un câlin félinesque aussi, mais en dehors, je suis sur une chaise !
Je comprends ! Pour ma part, je suis plutôt tabouret.
Aucun tabouret à la maison 😆
Un seul, le mien. Il faut dire que j’ai réussi l’exploit de défoncer une chaise que l’on m’avait offerte en m’asseyant dessus. Les collègues sont formels : la chaise avait un défaut, ce n’est pas possible autrement.
Je confirme sans avoir : la chaise devait avoir un défaut ! :p
C’est aussi ce que m’a dit le collègue qui pèse trois fois mon poids.
Je me disais bien que tu avais la taille mannequin !
Pas tant que cela : j’ai cependant trois collègues qui m’ont pris à partie en même temps pour me dire que je devrais renoncer à m’habiller en taille adulte et mettre du 12 ans.
Mettre du 12 ans ??? Heu, tu mesures 1m20 ou quoi ? Sinon, les mecs devraient arrêter de dire aux femmes ce qu’elles doivent mettre pour s’habiller, ça leur feraient des vacances, aux femme 👿
Non, 1 m 60. Je te rassure : c’était des collègues femmes qui, toutes les trois, m’ont assuré que le 12 ans m’irait et qu’ainsi, je ferai des économies en m’habillant chez les enfants.
Attends, je fais 5cm de plus que toi et malgré cette minuscule différence, je ne pense pas que je rentrerai dans du 12 ans ! 😆
Je t’imagine venir en classe avec un pull Reine des neiges ou autre Cars… ah zut, à 12 ans, on ne porte plus ça, c’est devenu ringard 😆
Je ne le pense pas non plus pour mon propre cas !
J’ai une trousse Chi, vie de chat, pleins de pull et de masques avec des chats.
Cool !!!
Merci !
J’ai eu un agenda Minion…
Pas d’agenda pour moi, un cahier journal depuis des années, bien avant que la vogue des Bullet journal soit là.
J’ai fait un bullet, mais ça me prenait un temps de fou et j’ai arrêté, je me contente de mon agenda normal où je note mes lectures, mes séries, films, rdv et un autre carnet rien qu’avec mes lectures, plus facile pour retrouver ! Après 13 ans avec le même carnet, j’en ai refait un nouveau pour cette année.
Je prends un cahier voire deux par ans, et mon journal en fichier word.
J’aime relire les cahiers, mais cette année, c’est démoralisant (quoi, les années précédentes, j’en étais déjà là avec mes élèves ????).
Je ne relis jamais non plus, mais au moins, j’ai une partie de ma vie mémorisée et je peux te dire le temps qu’il faisait à telle date 😆
Par contre, pour le suivi félin… c’est bien utile !
Oui, vu le nombre, il te fait bien ça ! 😆 Moi, avec un seul, ça va mieux. Mais dans mon agenda, je note, en différentes couleurs, les soins aux chevaux !
Je confirme… J’essaie d’avoir un suivi régulier.
Pas évident !
PS : j’ai réussi à descendre à 66kg, venant de 75 alors qu’auparavant, jeune, je faisais 60… Je veux bien parier une bière que tu pèses bien moi que moi 😉
Je suis montée jusqu’à 59 kilos et demi. Pari accepté ! Je pèse actuellement 46 kilos depuis des années.
46… je n’en demande pas tant ! Je suis déjà contente d’être redescendue et je sais que le 60 est inatteignable, mais un 65… 😉
je note ta précision sur le moral du lecteur, intéressant sûrement, mais pas tout de suite!
Je préfère le dire, parce que certains portraits m’ont sapé le moral totalement.