Un Noël près de la Tamise d’Anne Perry

édition 10/18 – 160 pages

Présentation de l’éditeur :

Un orphelin enquête sur le kidnapping d’une jeune femme et découvre que sa disparition cache plus qu’il n’y paraît : sous la plume enneigée d’Anne Perry, les rues pavées et les petits salons du vieux Londres bruissent toujours de complots.

Worm, un gamin des rues âgé de neuf ans, vit sur les rives de la Tamise et il n’a jamais passé un Noël en famille. Mais grâce à un petit boulot dans la clinique d’Hester Monk à Portpool Lane, la douce Miss Claudine Burroughs et Squeaky Robinson, un vieux comptable bougon, deviennent sa famille adoptive.

Mon avis :

J’ai trois tomes de retard pour les histoires de Noël signée Anne Perry. Tant pis :j’ai lu celle de cette année, qui nous entraîne dans l’univers de Monk, l’enquêteur d’Ane Perry que je connais le moins.

Comme souvent, dans les intrigues de Noël, ce n’est pas l’intrigue policière proprement dite qui est intéressante, mais les personnages que nous croisons. Nous avons ici Squeaky, que je serai bien en peine de présenter dans une enquête traditionnelle de Monk, et Worm, jeune orphelin qui vit dans un foyer pour femmes à Londres. Je considère d’ailleurs que, dans ce récit, Londres est un personnage à part entière, tout comme peuvent l’être les bords de la Tamise, où se vivent des vies que la plupart des londoniens ignorent.

Worm, lui qui a dû survivre dans la rue, voit tout, observe tout, notamment quand il voit une belle jeune femme innocente brutalisée par deux hommes. Il a neuf ans, et ne se pose pas la question de savoir pourquoi elle accepte malgré tout de les suivre. Pourquoi accepter cette violence ? Il faudra le regard de Squeaky, revenu de tout, qui a tout vu aussi, tout cotoyé, pour donner un autre point de vue sur ce qui se passe. Il est question de violence, d’or, de meurtres et de vengeance. Mais il est surtout question de Noël, de l’esprit de Noël, qui n’en a que faire (encore heureux) que certains se tapent dessus à cause de ce qu’ils ont fait. Oui, c’est Noël, et c’est toujours mieux de le voir à travers les yeux de Worm, ce gamin des rues qui s’est trouvé une famille et qui entend bien protéger les autres, même celle qui n’a pas compris à quel point elle prenait des risques, à quel point elle avait, peut-être, idéalisé son passé. Et si vous voulez un personnage pas idéaliste mais courageux, n’oubliez pas Squeaky.

 

5 réflexions sur “Un Noël près de la Tamise d’Anne Perry

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