Archive | 10 mai 2020

Généalogie, suite, et pas fin du tout

Bonjour à tous

Le confinement m’a permis de me replonger dans mes recherches généalogiques, et même si elles sont très avancées, et bien, il est toujours des faits à (re)trouver.

Ainsi, hier, ma mère était en pleine recherche d’album de photos (oui, nous sommes confinées ensemble) : où sont les photos de l’oncle Marcel (1898-1954) ? Non, parce que j’ai une photo de l’oncle Marcel (en fait, le petit frère de la grand-mère de ma mère) à vingt ans avec son frère aîné Célestin et son père Joseph, mais je n’ai pas les deux photos de lui, adulte, avec sa femme et son chien. Elle ne les a pas retrouvés, par contre elle m’a demandé : « tu as déjà la photo du mariage de Jeannette ? » Non, je ne l’avais pas, je l’ai donc scannée. Jeannette, cousine de ma mère, s’est mariée en 1958 en l’église Notre-Dame de Grâce de Passy, Paris 16e qui était sa paroisse. Sur la photo, les mariées (forcément) mais aussi les demoiselles d’honneur, à savoir ma mère, sa soeur Martine et Annie, nièce de Jeannette. Poursuivant mes recherches généalogiques avec mes méthodes habituelles (la finesse, on oubliera, la pelleteuse, y’a que ça de vrai) je suis tombée au même moment sur…. le faire-part de mariage de Jeannette ! Comme quoi, on peut tout trouver sur internet.

Nous ne sommes sommes pas arrêtés là (enfin, si, nous fîmes des pauses) et pendant que ma mère était dans sa chambre (et moi, vissée à mon ordinateur), j’allai de temps en temps la prévenir de quelques découvertes, ou faire le point sur des faits que ma mère recherchait (non, parce qu’en termes de généalogie, la logique, on oublie). Et là, l’acte compliqué, acte de mariage d’un ancêtre direct, datant de 1776. Beaucoup de questions, comme on dit, et peu de réponses. Note : si vous, vous avez des réponses, merci de ne pas me dire « c’était toujours comme ça à l’époque » :
– le marié porte un nom… et signe avec un autre (celui que ma grand-mère portait, et étant remontée de ma grand-mère à cet ancêtre, c’était toujours le nom qui était utilisé d’ancêtre en ancêtre). Les généalogistes « qui ont toujours réponse à tout » me diraient « c’est un homonyme, cela ne vous regarde pas ». Alors… un homonyme, qui a la même mère, qui est né la même année, et a épousé une femme qui porte le même nom, le tout dans le même petit village… J’y crois très fort. Y a-t-il eu erreur quelque part ? Le nom a-t-il changé à un moment ? Si oui, pourquoi, surtout que les deux noms ne sont pas si proches que cela (Leclerc est devenu Clée).
– le mariage a été autorisé par l’évêque. Si quelqu’un peut me renseigner pour quelles raisons…. je suis preneuse, parce que le « c’était toujours ainsi », je n’en suis pas certaine.

J’ai aussi trouvé (oui, on trouve toujours de tout sur internet) le faire-part de décès de ma grande-tante Suzanne. Alors, oui, c’est un faire-part, mais, de la manière dont il est rédigé, dans la volonté de n’oublier strictement personne, c’est aussi une preuve de l’immense émotion que sa mort (à 44 ans) a suscité, de l’amour dont elle était entourée. Pour reprendre les propos de ma grand-mère au sujet de sa soeur (ma grand-mère avait 13 mois de plus, et est morte à 92 ans) : « ma soeur avait un courage que je n’avais pas. Si j’avais dû avoir la même maladie qu’elle (un cancer des intestins, dans les années 50, bref, pas du tout avec les mêmes protocoles que maintenant, pour ceux qui en douteraient), je serai morte bien avant elle ».