Bonjour à tous
Oui, j’ai déjà écrit un billet ce matin, et je m’apprêtais à écrire un nouvel avis (la période de déconfinement, entre cours à distance et cours en présentiel s’avérera sans doute compliquée à gérer, je verrai bien), et boum ! J’ai ressenti le besoin de rédiger ce qui sera sans doute mon seul billet strictement de confinement.
Quel bilan, d’abord, de ce confinement ?
Beaucoup de cours à distance, et d’échange à distance avec mes élèves – ou neuf heures par jour devant l’écran les jours de « pic », ça use, ça use. Je ne vous parle même pas de l’imprimante et du scanner. L’une de mes premières sorties de déconfinement sera d’ailleurs pour compléter mon matériel informatique.
Pour la lecture, je savais déjà en commençant le confinement que cela serait rude, donc, contrairement à d’autres, je n’ai pas dresser de piles à lire, je ne savais pas vers où me mèneraient mes envies, ou plutôt mes non-envies de lectures. Je ne me suis rien interdit – confinée chez moi, j’ai fait avec les livres (nombreux) à ma disposition, mes partenariats en cours ou qui ne sont noués spécialement pendant le confinement. Oui, j’ai vu passer de vertueuses personnes dire que, pendant le confinement, demander des partenariats, « c’est pas bien ». Je n’ai pas demandé, on m’a proposé, et j’ai dit oui. J’ai aussi lu beaucoup de livres grâce à Netgalley, des livres que je n’aurai sans doute jamais lus sans le confinement.
Cela m’amène vers le troisième sujet, tous ces confinés qui au lieu de vivre leur confinement de leur mieux, l’ont vécu en se faisant prescripteur/censeur de ce qui se faisaient ou pas, les journaux féminins en première ligne. Les injonctions pour les hommes ? Aucune. Les injonctions pour les femmes ? Alors, rester belles, douces, dans tous les sens du terme (articles faciles à retrouver si on cherche un peu), faire du sport (après le télé-travail et les soins aux enfants, bien sûr) et dernière cerise sur le gâteau pour les célibataires : grâce au confinement, elles vont pouvoir réfléchir et ainsi être prêtes à se mettre en couples. Pour faire court (et cela va très bien avec le livre que je suis en train de lire), peu importe qu’elle soit avec le « Prince des Tocards », une femme seule n’a pas lieu d’être, elle est forcément malheureuse, même si « ce n’est pas sa faute » (là, je cite une femme célibataire de ma connaissance).
Je reviens aux livres, heureusement, parce que le confinement m’aura permis, par la grâce des éditions Glénat, Ataka et PIka (et d’autres encore, mais je ne les ai pas lus) de relire des mangas en ligne, simplement pour le plaisir de lire ainsi. Je pense aussi aux maisons d’éditions comme Palémon, les éditions du chat noir, Flamant noir qui m’ont accompagné pendant le confinement, et à qui je ferai sans aucun doute des commandes prochainement (oui, on peut commander directement sur leur site, pas besoin de passer par A**z**e).
J’oubliai : j’ai enfin fait des cookies ! Trois ans que je le disais (au mois).