Présentation de l’éditeur :
Dans une vie antérieure, Atsurô Nogi était un moine bouddhiste, et il avait juré de rester vierge toute sa vie. Mais est-il destiné aux mêmes choix tout au long de ses réincarnations ?! Quoi qu’il en soit, de nos jours, le voilà devenu mangaka. Et malgré son pucelage, il affirme pouvoir dessiner n’importe quelle scène de sexe ! Gra?ce à ses talents, bien qu’auteur débutant, il se retrouve en charge d’une nouvelle série au sein du prestigieux Weekly Shônen Gump ! C’est alors que Kanade, jeune femme à la très (très très) forte poitrine, devient son assistante. D’abord hypnotisé par les attributs de la demoiselle, il réalise très vite que pour pouvoir dessiner de voluptueux mamelons bien réalistes, il va devoir en palper avant… Tout cela par pur professionnalisme, bien évidemment ! il lui demande alors l’autorisation de la tripoter… comment réagira-t-elle ?
Mon avis :
J’ai lu ce livre avec l’opération Reste chez toi avec un manga des éditions Akata et je dois dire que son résumé est sans doute le plus abracadabrant que j’ai lu. Songez donc : nous avons un jeune mangaka, encore en formation, qui prend en charge une nouvelle série. Bien. La difficulté est qu’il doit dessiner des scènes de sexe, lui qui a décidé de rester vierge (les filles, aucun intérêt, les garçons, non plus). Non seulement il reçoit l’aide pour son travail d’une assistante fortement gâtée par la nature, mais il découvre qu’ils se sont déjà côtoyés dans une vie antérieure, et c’est cette histoire qu’il raconte dans son manga.
Compliqué ? Non, mais le pauvre Atsurô Nogi se demande s’il doit ou non céder à la tentation, toucher juste un peu, aller plus loin. L’un de ses amis, par contre, a une idée très précise : oui Atsurô Nogi doit aller plus loin, mais avec lui. Un ménage à trois ? Pas tout à fait, mais certaines scènes du manga, ou du passé comme on voudra, sont très explicites sur les désirs des deux garçons, ceux de Kanade sont un peu mis de côté – oui, son consentement n’est pas vraiment au coeur d’une des scènes, quiproquo très (trop ?) fréquent dans la littérature, même si l’on a plutôt l’habitude qu’un garçon prenne, dans le noir, une fille pour une autre, et non une fille pour un garçon. Et non, ce n’est pas du tout un compliment d’avoir confondu ses seins avec les fesses d’un garçon (mais alors pas du tout, du tout, du tout). Ne venez pas me dire que le consentement, on s’en moque, non, ni dans un roman, ni dans un manga.
Un manga que je n’aurai certainement jamais connu sans le confinement….