Présentation de l’éditeur :
Été 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa sœur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne comme d’habitude. Échappant à la surveillance d’une mère aimante mais neurasthénique depuis son divorce, et d’un père amoureux de toutes les femmes, le flamboyant inspecteur de police Torricelli, elles se cachent dans les arrière-cours pour regarder la télé par la fenêtre des voisins, inventent blagues et jeux à n’en plus finir, rêvant de l’inattendu qui pimenterait leur existence. Et l’inattendu arrive. Cauchemardesque, une succession de meurtres de jeunes femmes, tuées dans la montagne selon un même mode opératoire : la chasse à l’Étrangleur du crépuscule commence, menée par l’inspecteur Torricelli.
Mon avis :
Livre lu dans le cadre du challenge Un mot des titres organisé par Azylis.
Je l’ai donc lu avant le confinement, n’ai pas pris de notes, n’ai pas rédigé mon avis à l’avance, et donc, c’est un peu la galère pour écrire maintenant. Le problème est le peu de souvenir que m’a laissé ce livre. Peut-être en attendais-je trop, parce que l’on m’avait toujours dit beaucoup de bien de cette autrice.
Ce que je retiens ? En tant que professeur de français, c’est la narration rétrospective : Rachel, la narratrice, devenue adulte, devenue même romancière, nous raconte cette histoire, son histoire, celle de ce tueur en série que son père n’a pas réussi à arrêter, celle de ce tueur auxquelles elle et sa soeur sont sûres d’avoir échappé. Elle nous raconte aussi son enfance, dans ces montagnes justement, avec sa soeur, avec laquelle elle trouvait les moyens de vivre bien, malgré la pauvreté. Toutes deux se questionnaient sur les personnes qui vivaient dans leur quartier résidentiel, elles enquêtaient, à leur manière, comme pour suivre les traces de ce père qu’elles admiraient tant. Un portait d’une petite ville de Californie, de la médiatisation, déjà, des tueurs en série. Un rappel aussi de l’identité des victimes, qui sont trop souvent oublié au profite de celle du tueur.
Une scène du livre m’a profondément émue, mais je ne peux pas la raconter, ce serait spoiler.
Un rendez-vous littéraire manqué, en quelque sorte.