Ce générique, qui ponctua les treize saisons de la série PJ, nous le devons à Richard Galliano : New York Tango.
PJ, c’est la série d’un temps révolu, celui d’avant les attentats de 2015, d’avant Charlie, d’avant le Bataclan.
C’est aussi une série qui, en dépit de quelques coups de théâtre (la mort du commandant Vincent Fournier), en dépit de départ en cascade, parfois (mais la vie d’un commissariat de proximité est-elle un long fleuve tranquille ?) collait à la réalité. Certains faits restent cruellement d’actualité, comme le manque de personnel, la difficulté à recruter, les emplois jeunes, un peu oubliés, le racisme ordinaire… et l’on se dit que certaines choses existent toujours, même vingt ans plus tard.
C’est aussi l’occasion, en cas de rediffusion (si, si, j’en ai découvert une récemment) de retrouver des acteurs qui, pour certains, tournent encore (je pense à Charles Schneider, dans Plus belle la vie, ou à Bruno Wolkovitch) ou à d’autres, qui ont disparu des écrans (je pense à Lilah Dadi, interprête pendant la première saison du lieutenant Mourad Beckaoui ou Cécile Richard, interprête du capitaine Maud Saurin). Hommage aussi à Marc Betton et Charlotte Maury-Sentier, interprètes respectifs du commissaire Henri Meurtaux (ah ! sa manière inoubliable de terminer une réunion en tirant dans le plafond) et de sa femme Simone.
Oui,excellente série !,
Oui !
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J’adorais cette série au départ, et puis, c’est parti en couille, trop de trucs pour faire rebondir les scénarios, Wolkovitch/Fournier un peu trop en commandant fracassé et j’ai lâché l’affaire, loupant la « mort » de son personnage, même si je l’avais apprise je ne sais plus comment.
Maintenant, je ne saurai plus regarder les épisodes, je trouve qu’ils ont mal vieillis….