Archive | 22 décembre 2019

Les soeurs de la lune – tome 12 : Shadow Rising de Yasmine Galenorn

Présentation de l’éditeur :

Nerissa et moi n’arrivons pas à prendre une décision concernant notre cérémonie d’engagement et nous nous querellons comme un vieux couple. Lorsque mes sœurs et moi nous rendons au pays des elfes pour y rencontrer la reine Asteria, celle-ci nous apprend que l’Ombre Ailée a envoyé Telazhar, un nécromancien maléfique, en Outremonde afin de relancer les grandes guerres. Et dès que nous rentrons chez nous, nous découvrons que Gulakah, le seigneur des fantômes, cherche à prendre le contrôle de toutes les créatures magiques sur Terre. Prises entre deux ennemis et deux batailles, pourvu que nous parvenions à arrêter la catastrophe à temps !

Mon avis :

Ah, là, là, j’ai vraiment besoin de vacances, j’ai mis un temps fou à comprendre qui était en couverture. Oui, Menolly, bien sûr, mais je n’avais pas compris qui était le puma à ses côtés.

Ce tome est tout en action. Déjà, le début est surprenant, puisque nous nous retrouvons en Outremonde : leur père souhaite en effet faire la paix. Avec Camille d’abord, qu’il a renié, et qui espère vraiment que son père reconnaîtra ses erreurs – sinon, pour renouer, c’est très compromis. Avec Menolly aussi, dont il n’a jamais accepté la transformation en vampire – comme si elle avait eu le choix. Outremonde n’est pas une société idéale, loin de là. Le harcèlement sexuel ? Bien présent, et presque pas hors la loi. Le racisme ? L’élitisme ? Si vous aimez, vous avez frappé à la bonne porte. Autant dire que les soeurs ont toujours senti que leur métissage n’était pas bien vu – mais leur permettait aussi d’être libre, de ne pas se marier pour consolider une alliance, d’être homosexuelle sans craindre de ne pas avoir d’héritiers. Et tant pis pour ceux qui n’ont pas eu le courage d’assumer l’amour qu’ils ont éprouvé pour les soeurs d’Artigo.

Tant pis aussi pour l’organisation d’agents secrets qui connaît si mal la Terre qu’ils ont littéralement envoyé au casse-pipe un de leurs agents par méconnaissance du terrain – aux trois soeurs de découvrir ce qu’il est devenu. Elles doivent aussi gérer une force magique inconnue qui pompe l’énergie des sorcières – et Camille, toujours pas complètement remise de ce qu’elle a enduré dans le tome 10, n’a pas vraiment besoin de cela en plus. Du coup, elles doivent faire appel à plus fortes qu’elles, conclure des alliances, même provisoires, et engendrer quelques catastrophes. Prendre des risques aussi : Camille, Delillah et toi…. vous êtes parties au combat plus de fois que je n’ai envie d’y penser. Et vous êtes toujours conscientes que ça pourrait être la dernière fois que vous le faites. Mais vous y allez quand même, parce que vous n’avez pas le choix. Parce que c’est la bonne décision. Parce que vous ne pouvez pas ne pas y aller. 

Et se marier ! Menolly n’est pas vraiment passionnée par les préparatifs, et approuve tout ce que souhaite Nerissa, sans comprendre que celle-ci a besoin de voir sa chère et tendre s’impliquer, ne serait-ce qu’un peu, lui prouver son affection. Il faudra qu’Iris lui mette les points sur les i et les barres sur les t pour que la jeune vampire comprenne.

Un douzième tome mouvementé, qui se clôt sur un peu de sérénité.

 

Billet de mauvaise humeur – vous êtes averti(s)

Aujourd’hui, je suis de mauvaise humeur. Et cela ne passe pas.

Je lis pourtant un bon livre, j’ai rédigé un avis sans souci, il pleut mais ce n’est pas une tempête comme d’autres personnes sont en train de la subir dans le sud de la France (pensées pour eux), mes proches vont aussi bien qu’ils le peuvent et les chats sont en forme. Donc, tout va assez bien, alors quelle est la cause de cette mauvaise humeur ? J’ai cherché, j’ai trouvé, et je l’illustre par une citation, tirée du treizième tome des soeurs de la lune de Yasmine Galenorn.

Une bonne nouvelle, quelle que soit sa nature, est toujours matière à célébration.

Je suis entièrement d’accord avec cette phrase : une bonne nouvelle est une bonne nouvelle, et c’est presque une absurdité de devoir le répéter.

Hier, un proche a partagé une bonne nouvelle sur un réseau social. C’était une bonne nouvelle – et ce matin encore, c’est une bonne nouvelle. Sauf qu’il est des personnes pour dire que ce n’en était pas une. What ?????? D’où un début d’énervement, une légère boule au ventre ce matin. J’ai en effet, et plus souvent qu’à mon tour, expérimenté ce phénomène. J’ai déjà annoncé de bonnes nouvelles me concernant à des proches – pas des très proches, je vous rassure tout de suite. Et là, les réactions, bonjour (ou plutôt, au revoir).

– Oh, mais c’est horrible !

Attends, je t’annonce, avec un grand sourire, une nouvelle qui n’apporte que du positif dans ma vie, et toi, tu me fais comprendre que ce n’est pas une bonne nouvelle ? Que c’est même une très mauvaise nouvelle ? Pour ma part, quand une personne obtient ce qu’elle désire, que cela apporte du plus à sa vie sans rien ôter à personne d’autres, je ne vois pas pourquoi réagir ainsi.

Début de piste : certaines de ses bonnes nouvelles s’écartent de la norme. C’est fou le nombre de personnes qui savent mieux que vous ce qui est bon pour vous.
Seconde piste : il est des personnes, qui, voyant ce supplément de joie chez les autres, au lieu de l’accepter, cherchent ce que eux ont en moins (d’après eux, bien sûr), ce qui leur manquent, et au lieu de chercher à aller mieux, agressent l’autre. Se sentent-ils plus heureux ainsi ? Aucune idée.

Est-ce que je me sens mieux en ayant écrit ce billet de mauvaise humeur ? Sincèrement oui. Je le publie donc.