Présentation de l’éditeur :
Moi, c’est Lucas. Le rugby, j’ai ça dans le sang : ma grand-mère vient de Nouvelle-Zélande, le pays des All Blacks, la meilleure équipe du monde ! Alors forcément, j’ai un rêve : celui de décrocher un ticket pour la All Blacks Academy, l’école qui forme les champions de demain. Il y a juste un tout petit problème : je suis plutôt du genre gringalet, et très timide… Et le club de rugby local n’a pas voulu de moi. Sauf que, sans club, je n’ai aucune chance d’intégrer l’Academy… Une seule solution : monter ma propre équipe. Avec ma cousine Jade, mon copain Elliott et une super bande d’amis, tout devient possible. Même si Mathis, mon plus grand rival, est prêt à tout pour que j’échoue…
Merci à Hachette Romans et à Netgalley pour ce partenariat.
Mon avis :
Vous vous y connaissez en Rugby ? Non ? Moi non plus, ce n’est pas un souci, vous pourrez, jeune ou moins jeune, apprécier ce roman même si vous ne connaissez rien à ce sport. D’ailleurs, à aucun moment dans ce livre, le lecteur n’est pris de haut, comme s’il était censé tout connaître de ce sport, pas aussi populaire en France que le football (message personnel : Allez Castres !).
Lucas aime le rugby, Lucas veut jouer au rugby, il a seulement un gros problème : le club local ne veut pas de lui, parce qu’il est trop fluet, il ne veut pas de sa cousine Jade non plus, parce qu’elle est une fille – il doit bien exister des clubs de rugby féminins, comme il existe des clubs de football féminins !
Le second point positif de ce roman, c’est que les personnages sont attachants. Déjà, ils ne baissent pas les bras : l’équipe officielle ne veut pas d’eux ? Ils vont créer la leur ! Ils vont rassembler ceux qui, comme eux, ont été mis de côté pour une raison ou pour une autre du club de rugby, ou d’un tout autre sport – je me répète, il n’y a pas que le football dans la vie.
Alors, il leur faut être créatifs – pour trouver des manières et des lieux pour s’entraîner. Il leur faut aussi fédérer cette nouvelle équipe, que tout ou presque oppose, et ce n’est pas une tâche facile pour le timide Lucas. L’idée centrale est de motiver tout le monde, d’aller véritablement vers les autres, quels que soient les différences – ou le physique pas vraiment faits pour. Et si le véritable meneur était tout simplement celui qui s’intéressait à chacun, qui sait être à leur écoute pour mieux les conseiller, pour mieux les amener à penser à ce qui est mieux pour jouer ensemble, et non les uns à côté des autres plutôt que d’appuyer sur les faiblesses pour mieux faire ressortir sa force, et son incapacité à fédérer ? Vaste programme.
J’ai enchaîné avec le tome 2, grâce aux éditions Hachette.
Je n’y connais rien en rugby, juste que les joueurs ne se roulent pas par terre en appelant leur maman comme les joueurs de foot… 😉
Je me souviens d’un sketch des Guignols de l’info (à la grande période) où l’entraîneur des rugbymen disait : « n’allez pas casser la ferrari de Truc, n’allez pas casser l’alfa roméo de Machin (des footballeurs) mais venez esquinter la Clio de Chose ou la 106 de Bidule (des rugbymens).
Oui, la grande époque des guignols, quand nous pouvions les voir « en clair » et ensuite, la déchéance… l’arrêt… l’imbécillité du directeur de Canal Suce…
Oui, l’époque où ils étaient drôles et sans limite.
j’adorais ! cette impertinence…
Oui, de très bons auteurs, à cette époque.
Maintenant, on régresse, ils avaient plus de libertés du temps de Thierry Le Luron, quand on y pense.
Oui, ou de Coluche ! Sans oublier Pierre Desprogres !
Oh, Desproges et son « Il y a des juifs dans la salle »… Il va loin, mais quand on écoute bien, il n’est pas insultant envers ceux qui ont souffert en 33-44, mais avec ceux qui savaient et qui ont fermé leur gueule ou pire, profité…
Oui, c’est subtil, et c’est toute la différence – comment utiliser véritablement le rire pour dénoncer.
Mais les gens ne le comprennent pas, ils le prennent au premier degré…
Oui, et c’est bien dommage !
Il leur manque un cerveau !
On ne peut pas tout avoir dans la vie….
En effet… tout le monde possède un cerveau mais tout le monde ne sait pas s’en servir et même quand tu sais l’utiliser, on fait tout pour t’induire en erreur.
Oui, c’est sûr. Puis, il est tant de personnes qui préfèrent se vider la tête plutôt que de la remplir.
C’est plus facile d’écouter des conneries où il ne faut pas réfléchir… le populisme a facile, les gens sont réceptifs !
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