Edition Seuil _ 269 pages
Présentation de l’éditeur :
C’est à Kennedy Airport que Johnny Boy Counihan a été tué lors d’un hold-up qui a mal tourné. Détail surprenant, Le jeune homme portait la vareuse des policiers de New York. Pour les inspecteurs Joe Gregory et Anthony Ryan, le hold-up est bidon. Décidés à résoudre l’énigme, ils s’en remettent aux avis du grand-père de la victime, Vito Martucci, qui dit connaître le coupable et le pourquoi de son geste.
Mon avis ;
Je serai relativement brève : si j’avais commencé la lecture de la série par ce tome, je ne l’aurai jamais poursuivie. Par exemple, Joe Gregory est franchement antipathique dans ce tome, et personne ne l’empêche, parfois, de faire n’importe quoi. Je ne parle même pas des manquements à la loi, mais d’actes pas très moraux. Etaient-ils acceptables, à l’époque ? Il est toujours moyen de donner une humanité à ses personnages, et Joe, malgré ce qu’il découvre dans ce tome, en manque un peu. J’ai du mal aussi, avec ce thème des secrets de famille, ses femmes qui font un peu n’importe quoi dans leur vie privée, privilégiant la sécurité à la vérité. D’ailleurs, mis à part la femme d’Anthony Ryan, est-il une seule femme sympathique dans ce roman ? Non. Leigh fait d’ailleurs une apparition fugitive, dans son rôle de femme de flic, justement, soutien à son mari, désapprouvant son penchant pour l’alcool, étant toujours là pour le ménage, la cuisine, et l’aide. Les enfants ? Ils ont parti depuis longtemps et n’ont pas l’intention de revenir – être fliqué par son flic de père, non merci. Le père de Ryan est lui aussi parti loin de New York, pour la Floride, havre de paix des retraités.
Je me suis perdue dans l’intrigue, entre mafieux, anciens, nouveaux, policiers, anciens, nouveaux, retraités, et le meurtre d’un jeune homme qui portait le pardessus de son grand-père. Perdu, oui, et pourtant, j’ai trouvé l’intrigue lente, poussive, longue. Je ne me suis attachée à aucun personnage, puisque aucun d’entre eux n’était attachant. Le dénouements, les révélations finales arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, et si Ryan a l’impression de s’être fait rouler, le lecteur se dit qu’il a été perdu en chemin, entre mafia italienne et IRA – ou comment opposer les communautés italiennes et irlandaises qui devraient aussi être, tout simplement, américain.
Bref, un livre que j’oublie au fur et à mesure de l’écriture. Il faut dire que je venais de lire Robicheaux de James Lee Burke, et c’est tout de même plusieurs crans au-dessus.
bon ok…ne pas commencer par ce tome…surement ecrit pour des problemes de temps…;)
Un gros cran au-dessus… Bon, pas d’erreur sur le livre, je ne l’achèterai pas ! 😆
les tomes pairs sont réussis, les impairs non. Gros coup de mou aujourd’hui, j’ai lu deux John Harvey à la suite.
Marrant, ça !
Ouille, deux livres d’un coup ! Pas encore lu ce jour, je suis claquée du mois américain ! Juste lu deux bédés 🙂
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