édition Didier Jeunesse – 160 pages.
Présentation de l’éditeur :
Bagarreur et frimeur un jour, timide le lendemain… Qui est vraiment Hadrien ? Quand deux policiers font irruption en cours de maths, c’est la panique : le collégien a disparu et ses copains doivent témoigner ! Capable de jouer ses décisions sur un coup de dés, le garçon semble cacher bien des secrets… et il n’a pas fini de nous surprendre.
Merci à Netgalley et aux éditions Didier Jeunesse pour ce partenariat.
Mon avis :
La vie comme un jeu, mais non. Pourtant, Hadrien ne se sépare jamais de ses deux dés, avec lesquels il joue sa vie, non à pile ou face mas à double six – présage favorable à ses yeux. Il n’empêche : Hadrien a disparu, et l’irruption des policiers dans le collège n’est pas bon signe et je parle d’expérience, sauf s’ils font partie de la brigade de prévention. Ses amis, son rival, sa petite amie vont être interrogés tour à tour pour savoir ce qui a bien pu arriver à Hadrien et cerner la personnalité de ce jeune adolescent.
A quel public est destiné ce livre ? C’est une question que je n’aime pas me poser. J’ai constaté que mes 6e, cette année, ne lisent pas forcément des romans qui se passent au collège, plutôt des livres qui prennent place dans une école primaire – nostalgie, déjà ? En tout cas, la vision qui est donnée du collège dans ce livre est plutôt positive. Hadrien est un élève brillant, il n’a pas trop de soucis par rapport à cela, il est ami avec Yanis, bon élève, et avec Clément, qui aime davantage le sport que les études. Certes, il a en Gwenn un rival : il n’est pas possible d’être proche de tous ses camarades de classe. Il a aussi une petite amie, un premier amour assez sérieux, qui leur permet aussi une saine émulation. Alors ???
Alors la vie d’Hadrien n’est pas si simple. Par le choix de ce prénom, il a été condamné, si j’ose dire, à l’excellence dès sa naissance. Il a beau tout prendre à la légère, c’est du moins l’apparence qu’il donne, il a l’impression que le destin lui doit quelque chose, lui qui l’a privé d’un père, parti tôt, d’une mère décédée accidentellement. Certes, sa grand-mère est aimante, elle entretient pourtant cette course vers l’excellence qui peut conduire à la chute.
Double six, un roman à la fois sérieux et divertissant.
Jouer sa vie aux dés c’est flippant ! Je retiens ce titre…
Oui !
Merci Syl !
Hadrien avec un H, comme l’empereur ! 😉
Oui – ou comme un de mes élèves.
Je pense que l’empereur Hadrien est plus connu que ton élève… 😆
Oui, mais mon élève se prénomme ainsi à cause de l’empereur.
Dès que Adrien possède un H devant, c’est en référence à l’empereur.
Maintenant, je me méfie un peu : j’ai vu des « h » pousser juste pour être un peu original (Jhason).
Heu ?? Que dire ? Vomir ?
Hadrien, j’aime bien, c’est historique, c’est le titre d’un roman de Marguerite Yourcenar, cocorico pour nous les Belges, donc, je plussoie, les Jhason, je passe.
Je comprends. Mais nous avons parfois des prénoms « normaux » avec des orthographes bizarres. Voir Tybo, par exemple.
Je te laisse, le petit-déj remonte doucement…. 😆
Je te comprends. J’ai voulu sortir des sentiers battus.
Les « Mois » sont propices à ce que je sorte de mes sentiers battus 😉
J’ai franchement du mal cette année. Mais j’espère bien qu’il y aura un mois américain.
Mon dieu, ce serait une catastrophe s’il n’y avait pas de mois américain !
Ne m’en parle pas !
on en tremble….
Oui ! Hier, à Saint-Maur, je parlais avec un auteur des challenges et des « mois », il disait qu’il fallait être un peu fou pour faire cela.
Faut pas être fou mais folle parce que lorsqu’on regarde bien, il n’y a pas un mec dans tous nos mois ! Ou alors, il est caché, participe peu et timidement. Mais dans les Mois, je ne vois que des gonzesses !
J’adore les « mois » !!!
C’est vrai, cela fait longtemps que je n’en ai pas vu – ou alors, comme tu le dis, ils se cachent, mais alors vraiment très bien.
Moi aussi !
Ils se déguisent en filles !!! mdr
C’est une piste à creuser !
On va aller vérifier les membres, si je puis m’exprimer de la sorte sans être mal comprise 🙂