Treize jours d’Arni Thorarinsson

Présentation de l’éditeur :

13 jours, c’est le délai que sa dernière petite amie, banquière recherchée par la police, a donné à Einar pour la rejoindre à l’étranger.
13 jours, c’est le temps qu’il va lui falloir pour décider s’il veut accepter la direction du grand journal dans lequel il a toujours travaillé.
13 jours, c’est le temps qui sera nécessaire pour trouver qui a tué la lycéenne dont le corps profané a été retrouvé dans le parc. Quelque chose dans son visage rappelle à Einar sa propre fille, Gunnsa, quand elle était un peu plus jeune et encore innocente. Mais aujourd’hui Gunnsa est devenue photographe et travaille dans le même journal que son père ; elle s’intéresse de près à ces adolescents paumés et ultra connectés qui fuguent ou disparaissent, elle a plus de ressources et d’audace pour faire avancer l’enquête – et moins de désillusions.

Mon avis  :

Comment présenter les choses ? Le retour d’Einar, le journaliste ? Cela donnerait l’impression qu’il est parti, ce n’est pas le cas, c’est simplement que je n’ai pas lu un seul roman islandais de toute l’année 2018, et que je ne suis pas sûre d’avoir fait tellement mieux en 2017.
Le journal d’Einar est dans une position critique – comme souvent, vous allez me dire. Il faut trouver un nouveau directeur, et c’est tout naturellement que le poste est proposé à Einar.Seulement, les responsabilités, cela ne le tente pas, il a envie de rester celui qu’il a toujours été, de vivre sa vie de journaliste sans ajouter de pression supplémentaire. Puis, il a d’autres soucis, sa dernière petite amie, qui est recherchée pour quelques petits problèmes financiers, le contacte à nouveau. Cèdera-t-il  ? Il doit aussi veiller sur sa fille Gunnsa, qui veut devenir journaliste comme son père, et commence à enquêter sur un sujet d’actualité : les fugues chez les adolescents. Seulement, la dernière fugueuse en date est retrouvée morte par Einar et Gunnsa, et le résultat est tout sauf beau à voir. Qui a pu tuer la jeune fille ?
Nous nous retrouvons plongés tragiquement dans un sujet d’actualité : le mal être des jeunes, le poids des réseaux sociaux dans leur vie, le harcèlement dont ils peuvent être victimes, mais aussi ce qu’ils sont prêts à faire, à montrer, d’eux mêmes et des autres. Ce mal-être vient aussi de leur immense solitude, de parents qui ont baissé les bras depuis longtemps, qui ont eu d’autres préoccupations, d’autres problèmes à régler, et ont oublié leurs mômes en cours de route.
En contrepoint, nous avons l’interrogatoire de Gunnsa donc nous avons déjà, non pas une idée du dénouement, qui est assez surprenant, mais de ce qui est advenu d’Einar – on se doute qu’il n’en a encore fait qu’à sa tête, pour ne pas perdre les bonnes habitudes. Nous découvrons cependant que Gunnsa est véritablement la fille de son père – et je me demande, après le tout dernier chapitre, ce qu’il en sera du tome suivant.

8 réflexions sur “Treize jours d’Arni Thorarinsson

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