Présentation de l’éditeur :
Entre crimes, regrets et trahisons, Montalbano cherche un peu de lumière dans un monde voué aux ténèbres… C’est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai viol – sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante. Somme toute, rien d’inhabituel au commissariat de Vigàta si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux.
Mon avis :
Ce livre n’est pas le plus joyeux des enquêtes de Montalbano. Et pourtant, pour la première fois depuis longtemps, Salvo est amoureux, et s’interroge sur sa relation longue durée et longue distance avec Livia. Pour la première fois aussi, leurs entretiens téléphoniques ne sont pas uniquement constitués de longues disputes.
Mais il y a les enquêtes, aussi. Une jeune femme est agressée, en portant la recette des magasins de son mari. Des faits étranges surviennent, sur lesquels la brigade anti-terroriste enquête à son tour. Un cadavre est également retrouvé – brûlé dans une voiture. Trois enquêtes pas aussi simples qu’il n’y paraît. Les conséquences sont pour le moins inattendues, et clôturent une page de la vie de Montalbano.
Heureusement, Fazio, Mimi Augello et Catarella sont là et toujours fidèles au poste – avec, toujours, les approximations de Catarella. Je n’ai garde d’oublier le médecin légiste, toujours aussi fulminant et délicat. Il est question aussi de l’actualité, brûlante, entre terrorisme et accueil des réfugiés. Il est question de bien d’autres choses aussi, quand on a fait pour le mieux mais que cela n’a pas suffi.
Une citation, pour terminer : En théorie, il n’aurait dû se trouver personne au commissariat, à l’exception du standardiste, vu que ce serait ‘ne journée spéciale pour Vigàta.
Spéciale du fait que, de retour d’une visite dans l’île de Lampedusa où les centres d’accueil (oh que oui, messieurs-dames, ils avaient le courage de les appeler comme ça !) pour les migrants n’étaient plus en état de contenir ne fût-ce qu’un minot d’un mois en plus – les sardines salées avaient plus d’espace -, Môssieur le ministre de l’intérieur avait manifesté l’intention d’inspecter les camps d’urgence mis en place à Vigatà. Lesquels, de leur côté, étaient déjà plein comme un œuf, avec la circonstance aggravante que ces malheureux étaient contraints de dormir par terre et de faire leurs besoins dehors.
Il est dans ma Pal mais je ne sais pas encore quand je vais le lire
Il y est resté presque un an et demi.
Pas encore à ce numéro là vu que je n’ai encore lu que le premier… pas frapper, pas frapper !! 😀
Je n’aimerais pas être une migrante… on traite mieux les animaux ! Non pas que je souhaite que l’on traitasse mal les bêtes, loin de là, mais putain, là, ce sont des humains. Non ?
Anybref… j’ai surpris un « u » manquant dans la citation à « vu que ce serait ‘ne journée spéciale ». Sur ce, je sors…
Non, non, pas de « u » manquant, la citation est telle quelle, pour mieux traduire le parler sicilien.
Oui, ce sont des humains, certains l’oublient.
Oups, je te présente mes confuses !! 😀
Pourtant, même vu de loin, ils ressemblent à des humains !
Pas de soucis.
Oui, tout à fait : dire « migrants » semble occulter cet aspect.
Comme lorsqu’on dit « monstre », on sort celui-ci de l’humain et on se dédouane…
Oui – et la thématique du monstre est au programme de 6e. Quel bonheur.
Bon amusement… façon de parler, bien entendu…
Oui, je la sens bien, cette thématique.
Si tu ne tombes pas sur des révisionnistes de tout poils, ça devrait aller…
J’ai eu ce matin des questions sur la GPA et la transexualité. Enfin, pas avec ces mots-là, non, mais « les mamans qui portent des bébés pour d’autres mamans » et les « garçons qui se maquillent et veulent devenir des filles ».
Bien… Ils s’intéressent un peu. Demain, il te demanderont si un tueur en série c’est une avorteuse !
« Quand une femme est violée, avoir un bébé après illumine sa vie, la console », signé par un de mes anciens élèves.
Bien… tu me laisses aller vomir ?? Nous avions déjà l’enculée de Sarah Palin, celle qui voulait être présidente et qui disait que si une femme violée tombait enceinte, c’est qu’en fait, elle l’avait bien voulu, le viol, parce que si elle ne l’avait pas voulu, elle n’aurait pas pu tomber enceinte… Oui, va vomir aussi… théorie en vogue du temps de la Victoria, mais la Palin, elle n’avait pas l’excuse de la connerie des anciens !
Je vais donc m’abstenir de lire ce roman-là : bises et merci !
Il est assez dur, il ne faut pas avoir peur de le dire.
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J’aimerais me remettre à lire ce genre d’enquêtes… Dès que j’aurai un peu baissé ma PAL 😉
Ma PAL « durable » est essentiellement policière, la littérature « blanche » reste moins longtemps.
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