Présentation de l’éditeur :
Le 28 décembre 1879, peu après dix-sept heures, le pont enjambant le Firth of Tay s’effondra, précipitant dans les flots de l’estuaire les soixante-quinze passagers du train reliant Edimbourg à Dundee. Il n’y eut aucun survivant. Vingt-neuf victimes ne furent jamais retrouvées…
A priori, rien à voir avec l’assassinat de Sue Cunningham, huit ans, et la disparition de son camarade David Sharp… Si ce n’est l’étrange similitude des lieux : le corps de la petite vient d’être découvert au pied du Tay Rail Bridge, à l’endroit même de la pire catastrophe ferroviaire du XIXe siècle.
Mais ce n’est pas tout… En Ecosse, les fantômes, c’est comme le monstre du loch Ness : tout le monde en parle, mais chacun sait que ça n’existe pas.
Mon avis :
L’affaire qui débute dans ce neuvième volume des aventures de Sweeney est tout sauf plaisante, si tant est qu’une enquête policière peut l’être : une enfant de huit ans a été assassinée, et la disparition de son camarade David n’augure pas une issue des plus heureuses. De plus, l’inspecteur Sweeney doit faire face à la maladie de sa tante, et il tente de lui rendre le plus souvent possible visite à l’hôpital.
Pourquoi lui et son co-équipier se trouvent-ils là ? Une question de juridiction, tout simplement – ou comment le bras d’un fleuve, et le fait qu’un cadavre soit découvert d’un côté ou de l’autre peut modifier le choix d’une juridiction. Je serai presque tentée de dire qu’il ne se passe rien, ce qui ne serait pas juste : les enquêteurs cherchent et ne trouvent pas, pas même le jeune David. Oui, ils ont des pistes, qui ne débouchent sur rien de concret. Ils découvrent tout de même des éléments pas vraiment reluisants pour la famille de la jeune victime.
Pour ne rien arranger à cette enquête qui piétine, les tensions naissent entre Sweeney et son co-équipier : être préoccupé pour l’un, et loin des siens ne facile pas l’entente. Cependant, ils veulent tous les deux que la vérité soit découverte, ce qui peut aussi aider à apaiser le climat entre eux.
Comme si cela ne suffisait pas, Sweeney sent une présence (un fantôme ?) chez lui et enquête là aussi. Sa tante, du fond d son lit d’hôpital a beau le rassurer (en Ecosse, les fantômes fréquentent les jolis chateaux. Pas les appartements en désordre !), le jeune homme part à la recherche du passé, même s’il n’a pas vraiment de liens avec le présent. Vraiment ?
Une enquête qui nous mène dans une Ecosse urbaine, loin des Highlands dans lesquelles les deux enquêteurs ne veulent surtout pas être mutés !
Je ne connais pas, mais ça a l’air très sympa
Oui, ça l’est !
Je confirme que Sweeney fait du bien au moral et que c’est une bouffée d’air frais dans ses lectures 😉
Oui !
j’ai d’ailleurs le tout dernier tome à mes côtés.
Là aussi tu as lu toute la collection ??
Tous sauf le pendu de Saint-Andrew.
Mamma mia !!!!
Oui, j’ai une certaine tendance à … l’exhaustivité (sauf si, vraiment, je n’apprécie pas l’auteur, un peu comme Ake Edwardson dont j’apprécie un livre sur trois).
Tu serais bien maso de lire les auteurs que tu n’aimes pas ! Bon, on peut retenter le coup une fois, mais si ça ne va pas, autant aller voir ailleurs 😛
Bon, les romans avec Sweeney sont parfaits pour des moments de détente.
Oui, effectivement, on peut retenter, mais pas lire l’oeuvre intégrale de l’auteur !
Je suis entièrement d’accord avec toi. 🙂
C’est gentil d’être d’accord avec moi ! 😀
Je fais de même, si ça ne va plus avec l’auteur, je n’insiste pas 🙂
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