Présentation de l’éditeur :
Dès le premier regard, entre Lauren, petit bout de femme d’une vingtaine d’années, et Gizelle, énorme mastiff de 70 kilos, c’est le coup de foudre. Inséparables, elles vont traverser les petits boulots sous-payés, les galères d’apparts trop petits, les coups de blues passagers, mais aussi les joies de Central Park et les premiers émois des relations amoureuses…Et puis la nouvelle tombe. Gizelle est atteinte d’un cancer incurable. Mais pas question de se laisser abattre : soirée Netflix, dégustation de hot-dogs au homard, recherche effrénée de la meilleure des crèmes glacées, road trip de folie… Les deux amies se concoctent une bucket list d’enfer ! En offrant à Gizelle ses derniers petits bonheurs, Lauren va se fabriquer des souvenirs inoubliables et retrouver le chemin de la confiance et de la sérénité.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour ce partenariat.
Mon avis :
J’ai eu du mal à rédiger cette avis, parce que, comme la narratrice, je suis aussi passée par là : il est difficile de perdre un animal qui vous a accompagné pendant des années.
Lauren est lucide, peut-être aussi parce que son adolescence n’a pas été comme les autres. Il ne s’agit pas seulement de la séparation de ses parents, mais de l’alcoolisme de sa mère, et des conséquences pour sa vie quotidienne. C’est dans ces années-là qu’elle et sa mère « adoptent » ce gros chien – presque plus gros qu’il n’était prévu. Gizelle accompagne la jeune femme pendant ces années d’étude, et ces années de jeune adulte, où elle construit sa vie : premier emploi, premier logement indépendant, c’est à dire loin des parents, premier histoire d’amour sérieuse. Le tout avec Gizelle, parce qu’il faut trouver, en plein New York, un lieu pour loger avec un mastiff, un lieu où le promener aussi – et l’on découvre que des Mastiffs dans une grande ville, ce n’est pas si rare que cela.
Puis, vient la seconde partie, le diagnostique, les soins, et le fait aussi qu’il faut faire la part des choses entre les choix faits pour soi, et les choix faits pour l’animal. Le « confort de vie » doit être privilégié face à la survie. Lauren fait tout pour que les derniers mois de Gizelle soit les plus agréables. Elle ne se leurre pas, elle sait aussi que c’est pour elle-même qu’elle le fait.
Un livre à la fois drôle et émouvant.