La danse de la soif de James D Doss

Présentation de l’éditeur :

Chaque année, à Towaoc, les Utes des Montagnes organisent la Danse du Soleil. Pendant quatre jours, les danseurs vont au bout d’eux-mêmes, privés d’eau et de nourriture, pour approcher l’Esprit et, peut-être, avoir la Vision. Charlie Moon est de permanence sur les lieux pour veiller à ce que tout se passe bien. Sa tante, la chamane Daisy Perika, est aussi venue du Colorado, de même que la belle Delly Sands et la vieille Stella Antilope dont le fils, Hooper, participe à la cérémonie. Mais seule la mort sera au rendez-vous pour ce dernier. Le médecin légiste conclut à une crise cardiaque. Mais que signifie cette piqûre à l’épaule de la victime ? Tandis que la moitié de la tribu croit à un envoûtement, Charlie Moon et Scott Paris, le chef de la police de Granite Creek, louvoyant entre logique policière et légendes indiennes, vont tenter de découvrir la vérité et de ramener la paix dans les cœurs.

Mon avis : 

Qu’est-ce qui fait que l’alchimie prend, ou pas avec un auteur ? Difficile à dire. Ce qui est certain est que j’apprécie beaucoup les oeuvres de James D Doss, que je prends toujours autant de plaisir à retrouver Charlie Moon et sa tante Daisy Perika – Scott Parris est un peu en retrait dans ce quatrième tome de leurs aventures.
Ce qui est véritablement en avant dans cette série, c’est la culture indienne. Je sens – et je ne pense pas me tromper – que l’auteur est profondément respectueux des croyances, utes, navajo ou soshones. Elles coexistent assez bien avec le catholicisme, en un respect mutuelle – je préfère ce mot à celui de tolérance, qui laisse sous-entendre qu’un jour ou l’autre, la tolérance pourrait cesser. Nous suivons la cérémonie de la danse de la soif, et un mort survient, suivi du décès de la mère du danseur, amie de Daisy Perika. Cette dernière sait, sent, que cette mort n’est pas aussi naturelle que tous veulent bien le dire, et les résultats de l’autopsie ne la convainquent pas. Des forces qui l’enveloppent la poussent à faire des choses que son neveu pourrait lui reprocher, et il ne s’en privera pas nécessairement.
Si Charlie est un bon enquêteur, en revanche il ne connaît pas grand chose aux femmes. Il ne se rend pas compte qu’il les attire ! Certes, elles peuvent ne paraître pas si nombreuses que cela, mais il suffit de deux femmes déterminées à se mettre en couple avec le jeune et grand policier pour créer des tensions qu’il ne comprend pas. Cette rivalité est amusante, un temps, elle prend vite une tournure plus dramatique quand l’une des deux se retrouvent menacée, forçant Charlie à prendre davantage soin d’elle, à sa manière – qu’elle ne va pas forcément apprécier.
La famille, proche ou élargie, est en filigrane très présente dans ce roman. Si l’on peut être prêt à tout pour survivre, une mère peut littéralement déplacer des montagnes pour trouver l’assassin de son fils. Me comprendra qui lira le livre.

 

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