Présentation de l’éditeur :
Mélisande a un père correcteur qui relit la dernière édition du célèbre dictionnaire Labrousse. Un soir, quatre chevals en colère sonnent à sa porte. Criant à l’injustice, ils exigent son aide pour faire leur entrée dans l’ouvrage avant « chevaux ». Face à ces créatures fantastiques, Mélisande sait que sa tâche ne sera pas facile…
Merci à Netgalley et aux éditions Rageot pour ce partenariat.
Mon avis :
Allo ? Oui, je vous appelle parce que j’ai un troupal de chevals sur ma pelouse et que cela dérange grandement mon canasson personnel. Non, je ne me trompe pas, c’est bien des chevals qui sont devant moi. Et oui, ce n’est pas la même chose ! Et c’est ce que Mélisande va essayer de faire entendre à son père. Autant vous le dire tout de suite : ce n’est pas gagné.
Ce n’est pas gagné non plus pour que le titre trouve son public, parce que les personnes qui lisent et font lire leurs enfants tiennent, tout comme le père de Mélisande, à ce que leur enfant maîtrise la langue française et ses exceptions. Il est donc hors de question pour eux que les jeunes lecteurs fréquentent des chevals.
C’est dommage pourtant parce que ce roman jeunesse, bourré d’humour et de rebondissement, montre finalement que les parents de Mélisande s’intéressent davantage à la forme qu’au fond, et n’écoutent pas ce que leur fille a à leur dire, trop pris qu’ils sont tous les deux par leurs professions respectives. Mélisande est plus élevée par sa nounou Natacha que par ses parents. Oui, elle peut tout dire à Natacha si ce n’est que celle-ci ne parle pas très bien le français, ce qui ne les empêchent pas de communiquer toutes les deux.
Mélisande, finalement, est un peu seule, tout comme les quatre quadrupèdes qui sont venus la trouver et qui en ont assez de cette solitude et d’une certaine forme d’ignorance du monde. Pour vivre heureux, vivons cachés – à condition de pouvoir sortir de temps en temps.
Un troupal de cheval est un roman drôle et enlevé, aux illustrations très réussies. Laissez-vous tenter !
Belle critique tentatrice!
Merci Joëlle !
Est il besoin de préciser que j’adore ce titre 🙂 ?
Oui, parce que trop de lecteurs potentiels n’aimeront pas !
bah, on dit bien « un chacal » « des chacals » !! Quoi ? On dit chacaux ?? 😆
Nan, on dit bien des chacals. Mignons, ces petites bêtes.
Oui, minouche. Plus que les hyènes !
Tout le monde ne peut pas avoir un rire contagieux !
Le rire de Shenzy dans le roi lion, inoubliable !
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