Présentation de l’éditeur (extraits) :
Marie, mère de famille et écrivain, s’échappe au bord de la mer du Nord et entreprend un voyage de cinq jours et un siècle à travers trois époques, trois guerres, trois histoires d’amour.
Merci à Netgalley et aux éditions Fayard pour ce partenariat.
Mon avis :
Grâce à Marie, le personnage principal, la « voix » qui nous guide dans ce roman, nous faisons un voyage à travers le passé de l’Allemagne. Il est toujours intéressant, surprenant, de voir la guerre, la première et la seconde guerre mondiale, par ceux qui furent nos adversaires.
Marie parle peu d’elle, mais elle fixe son désir d’écrire, au milieu de personnes qui ne le comprennent pas vraiment, parce qu’il s’agit du passé, parce qu’il s’agit d’histoires d’amour qui ne regardent, selon son frère et son mari, personne. Marie fait tout de même état de sa pauvreté relative, elle qui dut, pour subvenir aux besoins de sa famille, accomplir un travail alimentaire dont elle est maintenant, âge des enfants oblige, libérée, ce qui lui permet enfin de donner libre court à son désir de raconter ces trois histoires d’amour hors norme qui touche à sa famille.
Elle est issue d’une famille dans laquelle il a toujours été inculqué aux enfants de réprimer leurs émotions. « Ravaler ses larmes » est un leitmotiv. Quels résultats ? Les parents sont comme des inconnus pour leurs enfants, par leur destin qui défie la norme. Du coup, Marie s’évade en se tournant vers ces amours passées, y compris celui de ses aristocratiques parents, qui s’unirent de façon très réglementaire. Elle avait été fiancé au frère aîné, décédé. Les morts étaient nombreuses en tant de guerre, elles étaient accueillies avec stoïcisme, semble-t-il. Il faut dire que les allemands étaient sûrs de la victoire – ou cherchaient déjà des responsables à la défaite.
Ecrire pour montrer les émotion masquées, qui conduisirent ce père, dont les enfants se préparent à fêter l’anniversaire, à être victime d’un stress post-traumatique et le firent quitter le service de l’empereur pour le service de Dieu.
Le périple de Marie, ces différentes découvertes, sont aussi le moyen pour elle de définir ce qu’elle désire pour les années à venir. On peut aimer, et choisir de ne pas vivre, de ne plus vivre cet amour. On peut aussi fermer les yeux sur certaines choses, pour le vivre.
Celle qui racontait des histoires d’amour est un roman d’amour contemporain et historique.
Pas mon style de lecture… 😉
Mon problème avec ce livre, c’est que je suis la seule à l’avoir apprécié (cf :Babelio).
J’ai pas vu les critique sur Babelio… Marrant, ça.
Oui, tout le monde a mis une étoile. J’ai beau l’avoir lu il y a un mois, je me souviens encore du plaisir que j’ai pris à le lire.
D’après eux, le style était à l’arrache avec une traduction style Google Translate, vu les extraits postés. Je viens d’aller les lire, mais t’as pas posté la tienne !
Non, parce que je n’ai pas envie que ces charmantes personnes me tombent sur le dos !
Tu as le droit de l’avoir aimé et compris, non ?? Ok… 😀
Oui ! Encore heureux, d’ailleurs. Cela me change des fois où je n’ai pas aimé, contrairement à tout le monde. 🙂
Tu vas à contre-courant, c’est ton droit. Si j’ai pas aimé et toi oui, je serai contente pour toi, dans le cas contraire, je te demanderai ce que tu n’as pas aimé, on pourra en débattre et picétou ! ton avis, c’est ton avis, merde, tant qu’il est étoffé.
Pas assez gai pour moi en ce moment 😀
Je comprends, mais ce livre n’est pas aussi triste qu’il en a l’air.
Pourquoi pas? Ton billet fait envie tu es très en verve en ce mois de janvier 🙂
Merci Béa. Après une journée bien déprimante écrire et lire fait du bien. PS: ce qui me dérange, c’est que sur Babelio, personne n’a aimé.
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