Présentation de l’éditeur :
Un adolescent est retrouvé à Londres dix ans après avoir été kidnappé aux États-Unis. Que s’est-il passé ? Patrick et Rhys, amis et voisins, ont été kidnappés alors qu’ils jouaient ensemble. Leurs parents ont versé une rançon mais les petits garçons n’ont jamais réapparu, laissant les deux familles dans l’angoisse et le doute. Dix ans plus tard, à Londres, Win, l’oncle de Rhys, croit reconnaître l’un des deux garçons. Il appelle en renfort son meilleur ami, le détective Myron Bolitar. Ils retrouvent Patrick mais Rhys reste introuvable. Peut-il encore être sauvé ? Que s’est-il passé pendant ces dix années ? Pourquoi Patrick refuse-t-il de confier ce qu’il a vécu ?
Mon avis :
Je n’avais pas lu d’aventures de Myron Bolitar depuis Peur noire (et encore, je l’avais lu en VO, c’est dire si cette lecture est ancienne). Je retrouve aujourd’hui Myron dans ce qui semble être sa dernière aventure : son neveu Mickey a dors et déjà pris le relais. Là, par contre, je ne peux rien dire : je n’ai lu aucune de ses aventures.
Oui, je suis déçue. De Myron, je préférais les toutes premières aventures jusqu’à ce que les intrigues basculent dans le grand n’importe quoi et que je décroche. Là, j’ai l’impression que ce livre a été écrit pour les fans de la série, ceux qui se languissaient de savoir ce qu’était devenu leur héros – et ce qu’était devenu Win, mon personnage préféré. Alors oui, je n’aime pas trop la façon dont certains personnages ont évolué, ou plutôt ont régressé. J’ai l’impression qu’il a fallu, presque en catastrophe, décider de leur devenir. Ils sont là, fidèles au poste, et n’apportent pas grand chose à l’intrigue à mes yeux : j’aurai préféré rester concentrer sur Win, j’ai beaucoup aimé les chapitres dont il était le narrateur. Mais il fallait bien satisfaire tout le monde, et parfois, meubler, comme lorsque le passé de Myron est rappelé avec forces détails – ceux qui suivent la série depuis le début les connaissaient déjà.
Du coup, le récit policier passe au second plan. Après tout, nous avons presque à faire avec un cold case : les deux enfants ont disparu depuis dix ans et les enquêteurs officiels ont cruellement manqué d’efficacité. La réapparition de l’un des deux est un ressort très utilisé dans les romans policiers contemporains. L’intrigue reste presque classique pour un pays comme les Etats-Unis, et ne pourrait pas avoir lieu ailleurs. Non qu’il n’y ait des disparitions d’enfants dans d’autres pays ou sur d’autres continents – d’ailleurs, le roman nous entraîne en Europe, comme souvent chez Harlan Coben, mais la manière dont l’enlèvement et ses conséquences sont traités sont typiquement américains. Le roman reste efficace, cependant, j’ai tourné les pages rapidement, tout en notant des choses pas vraiment cohérents, pas vraiment possibles, comme dans ces séries américaines que l’on regarde et qui ne doivent leur efficacité qu’au fait qu’on ne s’attarde pas trop sur la construction de leurs intrigues.
L’épilogue laisse à penser que l’on s’arrêtera là, qu’il n’y aura pas d’autres aventures, puisque tout est bien qui finit presque bien. Je ne dirai pas « dommage », je dirai que je relirai peut-être les trois premières enquêtes de Myron Bolitar.
Là où je te rejoins, c’est que ça a probablement été écrit pour les fans à qui Myron et Win manquaient cruellement. Et comme justement j’en suis, dans mon cas, ça a fait mouche ! J’ai adoré et dévoré ce livre à la saveur d’un dîner de retrouvailles avec une bande de vieux potes ! Ce genre de dîner où ce qui est servi dans l’assiette est totalement accessoire car on est plutôt concentré sur les convives ! Tout ça pour dire que même si je comprends ton point de vue, mon absence totale d’objectivité lorsqu’il s’agit d’Harlan Coben m’empêche de le partager ! 😊
Ne me frappez pas, les filles, mais je n’ai jamais eu envie de lire les enquêtes de Myron Bolitar !! Est-ce un tort ?? Vu comment vous en causez, oui…
Ne t’inquiète pas, je ne frapperai pas ! Les premières enquêtes sont bien, après, j’ai décroché.
Alors si j’ai du temps à ma mort, je me lira les premières enquêtes !
Voilà, il faut savoir rentabiliser certains moments.
J’en ai si peu, de temps morts…
Pareil pour moi – je commence le week-end avec une angine.
Ça, c’est pas malin du tout ! D’entrée de jeu, comme ça… j’attends toujours octobre ou novembre pour commencer ma pharyngites !
Non, mais mes vaillants collègues ont commencé à être malade la semaine dernière, alors….
Lâcheurs !! 😀
Non, ils viennent très vaillamment au collège, aphones mais présents.
Oups, alors je retire le mot « lâches » et je les traite de braves !
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