Présentation de l’éditeur :
A Vancouver, en Colombie-Britannique, un professeur d’histoire fait sa thèse sur l’assassinat de Robert Kennedy. Il est persuadé que la mort brutale de ses deux parents successivement en 1967 et 1968 est liée à l’assassinat du jeune politicien américain en juin 1968. Son enquête l’amène à découvrir les liens tissés par son père et les services secrets britanniques durant la Résistance.
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Gallimard pour m’avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.
Le narrateur est un universitaire, presque un rêveur puisqu’il poursuit une thèse depuis des années sur les frères Kennedy. Pourquoi ce sujet ? Pour lui, la mort de ses parents est liée à l’assassinat de Robert Kennedy. Ou comment l’histoire intime se retrouve mêlée à la grande histoire.
Nous saurons petit à petit comment les parents de Marc sont morts. Nous saurons pourquoi Marc a eu tant de mal à se remettre, et quels ont été les conséquences pour l’adolescent qu’il était, pour l’homme qui, à soixante ans, a eu une vie sentimentale qui n’est pas vraiment celle d’un universitaire, de la liberté des années 70 à aujourd’hui, alors qu’il a longuement hésité avant de fonder une famille. Il ne possède finalement que ses recherches – sur les Kennedy ou sur ses parents.
L’ensemble du roman est raconté du point de vue de Marc, que viennent parfois pondérer les avis de ses proches ou des personnes qu’il a rencontrées au cours de ses recherches. La limite est donc fragile entre certitudes (romanesques) et invention, pour ne pas dire hallucination.
Roman ? Documentaire ? Tentation autobiographique aussi, avec un personnage principal qui est le quasi-homonyme de l’auteur. Si le sujet est la succession d’événements qui a conduit à la mort de Robert Kennedy, les crises qui ont jalonné les années de présidence de JFK – les missiles de Cuba, par exemple, il est question aussi de la période trouble de la seconde guerre mondiale, comme si l’histoire du XXe siècle n’était constituée que d’une succession de complots dont les conséquences, les ramifications s’étendent dans le temps et dans l’espace. Autre histoire, celle de la psychanalyse, son usage pour apaiser ceux que l’Histoire aura blessé.
Ils vont tuer Robert Kennedy est un roman dense, riche, qui dresse aussi le portrait de l’Amérique d’aujourd’hui.
Il faudra que je le lise, c’est un auteur que j’aime bien en général.
C’est seulement le deuxième livre que je lis de lui -après La chambre des officiers.
J’avais aussi apprécié « Avenue des Géants ».
Je le note pour…. beaucoup plus tard. La rentrée littéraire est très prenante cette année.
Je ne te lis pas. Je suis au milieu du livre. Biz
Pour ma part, j’ai terminé hier à l’arrache, j’étais presque hors délais !
J’ai bien aimé ce livre également. J’ai appris beaucoup de chose! La psychanalyse pour aider les rescapés de guerre mais aussi pour manipuler les masses! Si j’ai l’occasion, j’essaierais de demander à l’auteur pour avoir donner son nom au héros, est-ce une raison autobiographique comme tu le soulèves? Cela m’intrigue… 😉
Cela m’a intrigué,et presque bloqué aussi. Maintenant, c’est simplement un questionnement de ma part, je ne crois pas que Marc Dugain ait l’habitude d’agir ainsi.
Un roman qui m’intéresse mais j’attendrai sa sortie en poche.
J’admets avoir répondu très rapidement au mail envoyé par Babelio quand ils me l’ont proposé.
Intéressant au point de vue historique et avec le regard de cet auteur, cela peut être une bonne lecture.
Je confirme que c’était une bonne lecture.
Moi qui étais heureuse de ne pas avoir pas trop noté chez toi, voilà que j’attrape mon carnet de note bien rempli ! 😉
C’est vraiment très embarrassant.
Tu as honte, au moins ??? 😀
Pas vraiment, non.
Je ne suis pas étonnée ! 😉
Je ne le suis pas non plus que tu ne le sois pas. 😉
Si tu voyais le chat pour le moment, toute autre chose, assise sur mes genoux, les deux pattes avant sur la table, bien couchée et le regard sur l’écran du PC !!
C’est une posture très relaxante.
Les miens dorment dans la chambre commune., Nunzi a la manie de se croiser les pattes.
Hier, un faux mouvement, et elle se cassait la gueule, affalée comme elle l’était sur la table, avec juste sa moitié de corps ! Elle avait envie de câlins je pense !
Oui, sans doute. Pas trop de problèmes de ce genre avec mes chats, le handicap de certains force les autres à être attentifs.
Chez nous, hormis ceux qu’on ne sait pas caresser qui vivent en harmonie, on ne peut pas dire que notre Pupuce fréquente ses anciens jeunes devenus grands ! Elle les évite, elle est solitaire et elle ne leur fait jamais de câlins, alors que la vieille grise chez nous est très copine avec le mâle, sans pour autant être en chaleur, ça fait même longtemps qu’elle n’a pas eu de gâteau dans le four, elle.
Je prends l’exemple de Chanel : elle adore ses filles et tous les autres chats parce qu’ils sont adultes. Elle a sevré son ainé à 35 minutes, sa fille cadette à cinq jours. L’harmonie règne…. globalement.
Comme quoi, un chat n’est pas l’autre ! Et notre Pupuce est un cas à part ! Un cas unique !
Bien sûr ! Ils sont tous des cas uniques ! 😉
Et des cas… des sérieux cas, ces chats !
Je confirme ! 😉
Un asile à chats leur irait bien, surtout quand je les vois courir après leur queue, à 13 ans !!
Bonjour Sharon, j’ai lu une critique assez négative sur un blog. Personnellement, j’apprécie les livres de Marc Dugain mais il y a du bon et moins bon. J’attendrai que celui-ci sorte en bibliothèque. Bonne après-midi.
Bonjour Dasola, j’avoue ne pas avoir lu d’autres critiques, pour ne pas me laisser influencer. Maintenant, le style est très différent de son premier livre, mais je n’ai pas suivi son évolution.