Présentation de l’éditeur :
En 1973, Rob Schultheis retire ses maigres économies de la banque et prend la route de l’Ouest au volant de son minibus Volkswagen. Il débarque à Telluride, dans le Colorado. À l’époque, Telluride n’est qu’une petite ville minière coupée du monde, où vivent quelques familles isolées et où rôdent encore loups et grizzlys ; le genre d’endroit où l’on vous passe à tabac si vos cheveux sont trop longs. Trente ans plus tard, elle est devenue une destination de villégiature pour les riches skieurs du monde entier. Le rêve américain s’exprime ici dans toute sa folie, du médecin local qui chasse les ovnis à bord de son Cessna à la magie sinistre des fantômes qui peuplent le désert indien. Avec un style tout aussi indomptable que son sujet, L’Or des fous entraîne le lecteur à travers un voyage inoubliable et lui fait entrevoir le visage changeant et méconnu de l’Ouest américain.
Mon avis :
Presque six mois que je n’avais pas chroniqué un roman des éditions Gallmeister ! Je n’avais pourtant pas arrêté d’en lire, il me fallait simplement passer le cap de l’écrit.
Folie est vraiment le terme qui convient pour décrire ce livre et les chapitres qui les composent. Et s’il faut parler de réaliste et d’autobiographie, et bien cette écriture pourrait vraiment être le témoignage des deux, sans oublier la lucidité face à ce qu’est devenu ce petit coin du Colorado.
Inclassable ? Aussi. Parce que ce livre nous parle autant du passé que du présent. Il m’a fait penser aussi aux oeuvres d’Edward Abbey – ceux qui aiment l’un doivent nécessairement connaître les textes de l’autre.
Je terminerai par une spéciale dédicace pour les castors – qui ne se reconnaîtront pas.
J’ai lu Abbey , mais je ne connais pas du tout cet auteur. Je note donc.
Ah en fait j’avais noté du même auteur « Sortilèges de l’ouest ». Il va vraiment falloir que je le lise !
Les deux livres sont dans la même veine.
Je te le recommande chaudement.
Pas encore lu celui-là !
J’ai mis beaucoup de temps à le commenter.
Tant de temps que ça ??
Je crois que cela se chiffre en mois.
Oh putaing !