Copier n’est pas jouer de Frédérique Molay

Présentation de l’éditeur :

Lorsque Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres, est chargé de l’enquête sur le corps congelé d’une fillette retrouvé dans un square parisien, il sait qu’il ne s’agira pas d’une enquête ordinaire.
Quand d’autres cadavres apparaissent, et qu’il s’avère que ces meurtres sont les copies conformes d’homicides commis par de célèbres tueurs en série, il comprend qu’il lui faut aller vite pour arrêter un tueur extrêmement organisé et dangereux, qui le provoque en semant des indices sur les scènes de ses crimes.

Mon avis :

J’avais beaucoup aimé la 7e femme et Déjeuner sous l’herbe, deux romans mettant en scène Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres. Pour ce volume-ci, je dois dire que je n’ai pas vraiment été séduite. Et je reviens subrepticement sur un petit problème de géo constaté dans le livre : non, Louviers n’est pas un petit port de pêche normand. Détail, me direz-vous. Oui, mais quand on veut être précis dans la documentation au sujet des tueurs en série, on peut l’être aussi pour la situation d’une ville.
Pourtant, au début, Je lisais ce roman en ayant vraiment toujours envie d’en savoir plus. Mais, vers la moitié du livre, j’ai pris mes distances.Je vous épargne à peine le fait que la vie privée de Nico, son fils parfait, sa soeur et ses neveux parfaits, et sa magnifique compagne médecin ne m’a pas intéressée du tout. Je ne passe presque pas sous silence que les courts chapitres consacrés au tueur m’ont donné très vite envie de ne plus les lire – être dans les pensées du tueur, des pensées qui les mettent en valeur, lui et son égo, très peu pour moi.
Les personnages m’ont semblé manquer d’épaisseur – tous. Impossible de s’attacher à l’une ou l’autre victime, qui ne sont que des victimes, justement, non des êtres qui étaient vivants avant de croiser le chemin du tueur. Bon, il est bien dit qui elles étaient avant – la première victime était « la petite princesse »de son père – mais j’ai eu l’impression que l’on ne sortait pas des clichés.
Il était pourtant des pistes intéressantes, comme la fascination que les tueurs en série inspire, à tous les niveaux de la société, à tous les âges. Je parle bien de la fascination, non des tueurs du passé eux mêmes qui sont bien mis en valeur (un peu trop à mon goût). Je n’ai garde d’oublier un autre thème, la transmission : que lègue-t-on à ses enfants ? Que leur transmet-on, consciemment ou inconsciemment ? Sur ce dernier point, des clichés sont bien présents – et plutôt que de les lire, j’aimerai plutôt une intrigue qui joue avec eux.
Le bilan de cette lecture ? Une fois la dernière page lue, j’ai enchaîné avec de très nombreux romans de littérature jeunesse.

7 réflexions sur “Copier n’est pas jouer de Frédérique Molay

  1. « Nico Sirsky », ça me fait penser à Nico Sar-ko…. J’avais vu ce livre mais j’avais passé mon tour, peur d’une resucée, pas envie de lire ce titre là (m’inspirait pas), et bon, j’ai été bien inspirée de ne pas être inspirée ! 😀

  2. Moi aussi, ça m’a fait penser à sarkozy et pas à Sirkis 😉 Avec des personnages qui manquent d’épaisseur, je passe. PS : je ne prends pas ton lien, n’étant pas sûre que tu souhaites toujours participer au challenge de la rentrée 2017 😉

    • C’est à cause de la description du personnage que j’y ai pensé – puis, j’écoute beaucoup Indochine.
      Si, si, je souhaite toujours, mais étant enseveli sous le travail, je ne pense pas à donner les liens.

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