Merci à Netgalley et aux éditions Préludes pour ce partenariat.
Présentation de l’éditeur :
Alex a choisi d’exercer un métier peu commun : bibliothérapeute. Il tente de soulager les maux de ses patients grâce à la littérature. Parmi eux, Yann, un adolescent malmené à l’école, qui refuse de s’ouvrir au monde, le cynique Robert Chapman, étouffé par son travail, qui a oublié comment parler à sa femme et Anthony Polstra, le célèbre joueur de foot qui refuse de s’avouer certaines de ses passions. Mais si Alex se montre doué dans sa profession, il doit bien reconnaître que sa vie privée laisse à désirer… La littérature pourra-t-elle aider le bibliothérapeute lui-même ?
Mon avis :
J’ai été attirée par la couverture de ce livre, que je trouvais colorée, amusante, avec cet homme qui vit littéralement au milieu de ces livres. Le résumé m’a attiré ensuite : je m’attendais à un livre à la fois drôle et émouvant.
Peut-être avais-je des attentes trop hautes, peut-être ne suis-je pas le public visé – si tant est qu’un livre vise un public particulier. Ce ne sont pas les lectures abondantes d’Alex, le héros, qui m’ont dérangée, ce sont les notes abondantes, non seulement explicatives, mais surtout orientées. Est-il vraiment utile de préciser que Marceline Desbordes-Valmore est « peu instruite » ? p. 46. Il ne fait jamais que l’écho des jugements un brin rigides du narrateur.
Je n’ai éprouvé aucune empathie pour le personnage principal, et narrateur quasi à plein temps. Il est un lecteur passionné, il en a fait son métier et c’est quasiment tout. Il refuse toute forme d’engagements. Pas d’enfants, pas de maison. Il n’aime pas les animaux, aucun ne trouve grâce à ses yeux. Il est assez lucide sur ses patients, ce qui n’est tout de même pas suffisant pour que je le trouve sympathique. Il me paraît même avoir hérité des défauts de sa mère, qui ne jure que par les raretés littéraires et intellectuelles sous toutes ses formes, lui qui trouve l’Avare de Molière « faible par endroits », p. 169. Lui qui a des comptes à régler avec ses parents, peut-il vraiment être capable d’aider les autres ?
Oui et non. Une jeune homme handicapé depuis un accident, un homme au bord du burn out, un footballeur adulé qui ne sait plus quoi faire de sa « carrière ». Il a toujours le bon livre qui convient pour chaque cas. Encore fait-il que les personnes veuillent vraiment changer leur vie, progresser. Certains cas semblent sans issue – aucune thérapie ne peut fonctionner si le patient n’y met pas du sien, le thérapeute en est la preuve lisante.
Aux petits mots les grands remèdes est un livre qui plaira davantage à ceux qui lisent un peu moins que moi.
Je me serais certainement laissé enrôler par la belle couverture de ce livre mais ton avis me dissuade de le lire. Merci 🙂
Je ne suis pas sûre que tous (et surtout pas l’auteur et l’éditeur) soient ravis de cette décision. Mais je pense absolument tout ce que j’ai écrit dans cet avis.
J’étais tentée par ce livre, mais un peu méfiante quand même. Je vais passer mon tour, ma PAL étant déjà trop importante…
Je sais, via Babelio, que certains ont beaucoup aimé. Pour ma part, c’est la déception qui domine.
dommage titre résumé et couverture tentants!!!!
J’ai été très tentée également, et un peu déçue.
Une lecture divertissante pour moi
Tant mieux !
J’avais déjà pas l’intention de le lire, alors, j’ai rien gagné ni perdu à te lire ! 😉
Ce que tu en dis ne me tente pas, surtout que j’aime Marceline môa !!! Entre autres côtés un peu fats (on dirait?) de ce bibliothérapeute… J’ai vu que Gwen l’avait chroniqué aujourd’hui, je vais aller lire son billet pour voir mais bof…j’ai mieux dans ma PAL il me semble ! 😀
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