Présentation de l’éditeur :
Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.
Merci à Aurore, des éditions Albin Michel, pour m’avoir fait parvenir les deux premières enquêtes d’Agatha Raisin traduites en français. Je ne les ai pas lus dans l’ordre – étant toujours très logique.
Mon avis :
On ne parlera jamais assez des dangers de la cuisine anglaise ! Grâce à ce roman, le premier volume des enquêtes d’Agatha Raisin qui en comptent vingt-cinq à ce jour, le lecteur a droit à une mise en garde très précise.
Avant toute chose, laissez-moi vous présenter Agatha Raisin. C’est une femme qui s’est faite toute seule, ne pouvant pas compter sur ses parents, encore moins sur son mari (vite oublié) pour l’aider. A cinquante, elle vend sa florissante entreprise de relations publiques et s’achète un charmant cottage, dans un non moins charmant village des Costwolds. Les habitants sont … fort peu accueillants. Un brin profiteur pour certains. Et Agatha de désespérer de s’intégrer un jour, aussi décide-t-elle de s’inscrire à un concours de cuisine, un de ses charmants concours qui fleurissent dans les petits villages anglais, tels que les concours de confiture ou les concours d’élégance canine (à quand un concours d’élégance féline ?).
Ce n’est pas vraiment sa faute si le juge s’écroule, empoisonné, après avoir mangé sa quiche – elle ne l’avait même pas cuisiné elle-même, et la police conclut à un accident. Mais cela risque de le devenir aux yeux des villageois, ou du moins aux yeux des femmes qui n’avaient d’yeux que pour le juge. Que faire ? Déménager ? Non, enquêter ! Agatha y met la même passion et la même énergie qu’elle en mettait à son travail, découvrant des personnes bien plus chaleureuses que celles qu’elle a côtoyées à son arrivée. Je pense à la femme du pasteur, une personnalité indispensable à la survie de la vie sociale du village, ou encore à Bill Wong, l’agent de police qui n’a de cesse d’être toujours là au bon moment et de répéter à Agatha de ne pas se mêler de l’enquête. Un jeune homme véritablement charmant, et un véritable ami des bêtes qui plus est.
Bien sûr, certains pourraient trouver que le rythme de l’enquête est un peu lent. Comment pourrait-il être rapide puisqu’il n’y a pas d’enquête officielle et qu’Agatha n’a pas autant de moyens qu’un enquêteur officiel. En tout cas, là où Agatha passe, elle fait bouger les choses, ce qui est plutôt positif, tout en incitant les autres à se remuer :
« Pourquoi nous conduisons-nous comme des brebis errantes ? se demanda Agatha. Pourquoi les Britanniques sont-ils si peureux, soumis et placides? Pourquoi est-ce que personne ne crie, ne demande à voir le contrôleur pour exiger une explication ? D’autres peuples, plus expansifs, ne se laisseraient pas faire ainsi. »
Agatha Raisin enquête – ou la preuve que l’heure de la retraite n’est pas l’heure du repos.
J’ai les deux premiers ! Pour sa quiche, elle aurait pu dire, telle Valérie Lemercier dans la pub pour le gâteau Délifrance 😆
Moi aussi (mais le 2 est déjà lu) : j’ai aussi lu le 18 et j’ai acquis le 25 (en VO).
Oui, elle aurait pu – mais cette quiche non faite maison va entraîner d’autres rebondissements.
J’ai beaucoup aimé, il faut que je publie ma note de lecture 🙂 Bonne semaine 🙂
Je traîne moi-même pour publier mes notes de lecture en retard.
Merci, bonne semaine à toi aussi. 🙂
Cette série me fait super envie mais le nombre de volumes me fait un peu peur (faut caser tout ça enfin quand tout sera traduit). A voir si la bibliothèque de ma ville se décide à l’acquérir… Sinon j’achèterai la VO pour me donner au moins bonne conscience (oui, je ne surchargerai pas la bibliothèque qui déborde, je travaillerai mon anglais…).
C’est un problème effectivement auquel je n’avais pas songé. Au rythme de deux par an, il faudra douze ans pour que tout soit traduit, cela laisse le temps de voir venir.
Je travaille mon anglais moi aussi, pratique.
12 ans ! Je n’avais même pas réalisé. ça laisse clairement le temps de faire la place dans la bibliothèque 🙂
Oui, largement ! 😉
Waouh, ce titre est top…après la lutte finale, la quiche fatale…j’ai des noms si tu veux 😀
Oui ! J’ai failli commencer mon article ainsi : « c’est la quiche fatale, au boulot et demain…. ».
Volontiers ! 😉
J’espère qu’Api a passé une bonne nuit.
Pas trop pour la nuit t nous non plus mais je pense que c’est logique, il est gêné…on retourne demain chez le véto pour un contrôle à 3 jours après l’opération !!
Oui, c’est logique – Nunzi, qui a subi en 2011 une opération abdominale assez douloureuse, a mis trois semaines à s’en remettre.
Oui mais sans anti douleur après ??
Elle a fait une infection à la cicatrice – trois abcès avant cicatrisation définitive. Donc, anti-douleurs ou pas….Cela n’aurait rien changé.
Ben on y est retourné hier car il était pas en forme, lui aussi sans doutes une infection, une bactérie, second antibio et antalgique, du coup très bonne nuit et ce matin il est quasi normal…et on y retourne ce soir ! Youhou !! 9 visites en 15 jours en tout avec 4 vétos différents…heureusement on a retrouvé le notre maintenant !
Pour ma part, je ne compte pas le nombre de visite que Nunzi a enduré jusqu’à ses dix-huit mois, et sa sixième opération.
Oui, heureusement que votre véto est de retour. Bon rétablissement à Api !
punaise, 6 opérations…la galère ! Aujourd’hui il va bien , quasi normal…suite ce soir 😀
Oui, dont deux « lourdes » en une semaine quand elle avait deux mois, j’ai encore les photos pour les jours où j’oublierai le chemin parcouru.
Tant mieux ! J’espère qu’Api va continuer ainsi.
Hélas c’est pas gagné pour Api, shooté aux antibio et on va chez le véto tous les jours…mais bon faut faire avec. Nunzi est en forme aujourd’hui donc…et magnifique en photo 😀
Nunzi a vécu le passage « shooté aux antibiotiques » aussi – avec comme difficultés que, trois opérations ayant touchées la face, les mâchoires étaient douloureuses.
Merci : oui, elle est en forme (et avec des formes).
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