Présentation de l’éditeur :
Le monstre est en marche : le super-excavateur géant Goliath, le plus terrifiant engin jamais construit par l’homme, menace les déserts de l’Ouest. C’est compter sans le farouche Hayduke et ses amis, bien décidés à enrayer la course du titan. Le Gang de la Clef à Molette est de retour ! S’engage alors un combat désespéré contre la « Machine » industrielle. Les usines explosent, les bulldozers s’évanouissent dans la nature… Contre l’asservissement des esprits, tous les coups sont permis ! Tout à la fois outrancier et nostalgique, Le Retour du Gang de la Clef à Molette est une dénonciation cinglante de l’ordre établi et un chant d’amour aux espaces sauvages.
Mon avis :
Tout d’abord, je dois dire que je préfère nettement le titre original, à savoir Hayduke lives ! Cependant, pour le lectorat français, ce titre-ci a le mérite d’être clair, et c’est bien la suite du gang de la clef à molette que nous avons entre les mains.
Le révérend Love est en forme, si, si, vraiment très en forme, preuve que Doc Sarvis a vraiment fait du bon boulot. Il est revenu à ses premières amours. Non, je ne parle pas de sa femme, avec laquelle il a eu onze enfants, comme le lui commande son église, je parle de sa volonté d’asservir la nature afin que l’homme puisse en tirer le plus de profit possible. Son discours est parfaitement rôdé, parfaitement logique, pour peu que l’on apprécie la logique des politiciens de tout poil, et des religieux de tout bord. Love applique à la lettre les préceptes qu’il enseigne, et sa détermination n’a fait que croitre – les moyens pour la mettre en oeuvre aussi.
Ses opposants aussi ont pris du poil de la bête. Non, je ne parle pas des quatre membres du gang, je parle des activistes d’Earth First ! Ils sont nombreux, sympas, non-violents, et, en dépit de leur nombre, de leur engagement, ne semblent guère avoir de chance face à la force (armée) des gentils tenants du progrès et de l’argent. Ils ne manquent pas de moyen, et ils ont la loi de leur côté – enfin… parce qu’ils savent la contourner, et mettre devant le fait accompli avant que tous les recours ne soient déposés. C’est cela aussi, l’Amérique.
Pendant ce temps, et bien nos trois héros n’ont pas vraiment envie de s’en mêler : leur période de probation est presque terminée. Doc Sarvis, qui exerce dans des conditions plus modestes que dans le gang, n’en reste pas moins un bon médecin, il est marié à Bonnie, ils ont un petit garçon Reuben, et Bonnie attend leur second enfant. Une famille des plus ordinaires, presque comme celles qu’a fondé Seldom Seen avec ses trois femmes. Reste donc Georges Hayduke, bien vivant, de retour, qui n’a pas envie de laisser faire les choses, mais qui a bien l’intention d’en découdre et de faire revenir dans la lutte ses amis. Ils aiment bien Georges, ils l’aiment même beaucoup mais… non, sans façon. Du moins dans un premier temps.
Et oui : on peut être rangé, avoir une petite vie bien tranquille et s’engager malgré tout, parce que l’on a des convictions, que le quotidien n’a pas émoussé, non, juste un peu mis de côté. Et l’énergie, l’envie de lutter, est là, elle transparaît dans l’écriture, énergique, vive, pleine d’ironie parfois, de colère aussi, face au gâchis programmé. Pour ne pas oublier aussi que parler, c’est bien, agir, c’est mieux.
Ah, faut que je me fasse ma petite semaine de nature writing, ça me fera du bien !!
Oui !
Je n’ai pas tout à fait respecter les dates prévues, mais c’est toujours bon à lire.
Les règles sont faites pour ne pas être respectées, non ??
Je l’espère bien ! J’ai eu, à mes débuts, des petits soucis avec des organisatrices de challenge très à cheval sur les règles. Du coup, je suis moi-même bien plus souple.
On peut-être à cheval mais être souple dans les règles, non ?? Je suis assez souple avec le challenge « Il était une fois dans l’ouest », on n’est pas aux contributions que diable !
Ok, un roman qui se passerait en 1918 ne peut plus être considéré comme victorien et je le comprends, mais pour d’autres choses, on peut adapter les règles…
Exactement !
Oui, on peut adapter : un roman policier peut avoir un journaliste comme enquêteur (et un enquêteur officiel au second plan), voire un détective amateur. Pour d’autres, romans policiers = meurtres (avec un -s), et du coup, l’on se prive de plusieurs romans intéressants.
On peut adapter les règles aussi en cours de route, le but étant que les gens participent et fassent vivre le challenge !
Oui – maintenant, dans mon esprit « adapter », ce n’est pas restreindre les règles. Là aussi, c’est facile. Imaginons que je me mette en tête de n’accepter qu’un roman par auteur, ou que je mette l’obligation de varier les pays, ou… On peut se compliquer la vie à plaisir !
Oh purée, oui, on pourrait la compliquer, mais pourquoi se la jouer « administration » ?? mdr
Certains aiment gâcher le plaisir de lire….
J’ose espérer que tu n’es point ainsi ?? 😀
Non – je n’ai aucune envie de nuire à mon propre challenge.
On ne sait jamais… Un truc que tu fumerais, ou des croquettes que Nunzi te glisserait dans tes céréales du matin et boum, un cou de folie qui te prendrait…
Ce n’est pas tant les croquettes que Nunzi me glisserait dans mes céréales du matin qui seraient à craindre que ce que certains collègues voudraient me faire absorber !
OMG ! Mais que voudraient-ils te faire avaler, ces sagouins ?? C’est cochon ?? C’est végan ? Des trucs de l’industrie de ces chers Nestlé ou Kraft Heinz, dignes d’un Tricatel ?
Protéine chimique en poudre, en liquide ou en comprimé – au choix ! Enfin, si j’ai bien suivi, parce que j’ai décliné l’offre.
Tu bouffes des pilules comme les astronautes, en fait !
On se croirait dans le père nowel est une ordure…
— Que des bonnes choses : margarine, saccharose et cacao de synthèse (pour les doubitchus de mr Preskovik).
Moi, non, mais des collègues oui !
Film culte pour beaucoup de collègues – et d’élèves !
Oh oui, film culte !! mdr
Bon, on va laisser les collègues bouffer leur pilules !
Exact : mon estomac délicat ne me permet pas de m’encombrer avec ce type de « nourriture ».
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Hop, billet ajouté !
Merci !
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