Présentation de l’éditeur :
Ah ! La truande… Ses règles obscures, son code d’honneur, ses pointures, et… Tonton. Dans le Milieu, il est un modèle, une référence, la mesure étalon du grand n’importe quoi élevé au rang de science exacte. D’autant qu’il sait s’entourer, et sa fine équipe est réputée pour être à l’image du taulier. « Le tout est supérieur à la somme des parties », écrivait Aristote, plagiant un autre sage dont il avait oublié le nom. Dommage, c’était du grec, et on s’y est mal préparés. Tonton, Gérard, Pierre et Mamour, pris à part, ce serait presque du repos. Mais lâchez-les en troupeau dans la nature, et les gravures des invasions Barbares feront penser à un défilé de majorettes. Parce que cette fois, Tonton et son équipe ont décidé de viser haut. Le « coup du siècle », rien de moins. Et avec un plan ciselé, fignolé maison, histoire de rentrer dans la légende avec le double des clefs…
Mon avis :
Ne paniquez pas. Laissez moi finir. Vous paniquerez tranquillement après….
Voici ce que dit Aimé Duçon, dit Tonton, à ses hommes, après les avoir réunis pour leur exposer son plan. Et c’est une grande première, parce que Le pire du milieu est le premier tome des aventures de Tonton et sa bande, composée de Gérard (à l’enfance difficile), de Pierre, son neveu, de Mamour et de son teckel. Avoir un plan, c’est bien, savoir l’exposer aussi, avoir des hommes qui le comprennent… ce serait parfait. Pour être un bon truand, il faut aussi parfois être pédagogue (non, Pierre, je ne te ferai pas la traduction !).
Il faut aussi payer de sa personne et pour le coup, Tonton ne recule devant rien, et surtout pas le ridicule – s’il n’y avait que le ridicule ! Au fur et à mesure que le plan progresse, force est de constater qu’il se déroule avec plusieurs accrocs, et que ce ne sont pas les hommes de Tonton qui sont à l’origine de ces dérapages (sauf peut-être en voiture, mais ceci est une autre histoire). D’ailleurs, à la lecture de ce premier tome, force est de constater que Tonton éprouve une vraie tendresse pour les siens, défauts compris – difficile de les changer, Tonton n’essaie pas non plus.
En revanche, ce qu’il essaie, c’est d’aller au bout de cette aventure avec le moins de casse possible et les meilleurs résultats du monde. Pas toujours facile d’être un truand, mais il est toujours très plaisant de lire les romans de Samuel Sutra.
Ce sont tous les films de Michel Audiard qui défilent dans ma tête !
Pour moi aussi !
Revoilà Monsieur Sutra qui te fait hurler de rire ! Comme Syl. ça me fait penser à du Audiard… 😉
Et vous avez bien raison toutes les deux ! J’ai voulu commencer mes vacances dans la joie et la bonne humeur. 😉
Et tu as eu bien raison !!! 😉
Merci !
Je ne connais pas du tout mais je note ! 😉