De nos jours. C’est la rentrée des classes pour quatre amies, toutes les quatre en première à Paris. Raphaëlle, Anouchka, Julia et Colombe se jurent une amitié éternelle et confient à leur journal intime leur peine, leur désir, leur mal-être aussi. Leur amitié survivra-t-elle au passage à l’âge adulte ?
Mon avis :
Ce livre est ma première rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt, et je ne peux pas dire que la rencontre soit réussie.
Je ne me suis attachée à aucune des quatre adolescentes. Nous les connaissons par les extraits de leurs journaux intimes, par les sms qu’elles échangent, et il faut accepter ce parti-pris de n’avoir que des points de vue internes – que leurs mots, tout en sachant qu’elles peuvent ne pas tout dire, (se) mentir… D’ailleurs, leurs journaux intimes sont bien courts, bien policés, au niveau du style : elles parlent comme des adultes, non comme des adolescentes. J’ai eu du mal à croire à leurs « tourments » au sujet de la transformation de leurs corps – pas de la manière dont il était exprimé.
Puis, ces adolescentes ont beaucoup de chance – à mes yeux. Elles n’ont pas de tourments en ce qui concerne leur orientation scolaire, pas de problèmes de santé, pas de fin de mois difficile, pas de douleur à cause de la cruauté du monde contemporain. Elles sont à l’abri de tout. Certes, leurs parents sont séparés, pour trois d’entre elles – la quatrième rejoindra bientôt les statistiques contemporains, mais elles n’en souffrent pas plus que cela. L’une d’entre elles a même une attitude très moderne quand elle apprend la séparation de ses parents, à l’opposé de beaucoup d’ados, très « réacs » – à moins qu’il ne faille voir, dans son attitude, une manière de s’opposer à sa mère.
Alors oui, la tragédie survient, et elle survient sans être complètement imprévisible – il suffit de relire la première page du roman pour comprendre que l’on s’acheminait vers un dénouement pas forcément radieux. Elle ne m’a pourtant pas remuée, tout comme elle ne remue pas vraiment les personnages – du moins, je ne l’ai pas ressenti ainsi. Les personnages passent trop vite d’un sentiment à un autre pour que j’y vois autre chose qu’une suite d’instantanée.
Je lirai à nouveau un roman d’Eric-Emmanuel Schmitt pour ce mois belge – ils sont courts et faciles à lire. J’espère être plus séduite.
« Oscar et la dame rose » fait partie des plus mauvais que j’ai lus dans ma vie 😉
Après cette expérience, je ne suis pas vraiment tentée pour lire un de ses romans prochainement.
J’ai souvent eu envie d’essayer cet auteur…bon visiblement ce n’est pas le meilleur titre pour une découverte. Je lirai ton prochain billet sur lui !
Je ne sais pas du tout quand je ferai un prochain billet… même si je sais que je le ferai. Je me limiterai à deux romans, c’est certain.
Jamais lu cet auteur… et pas envie ! Trop à lire !
J’en avais emprunté trois à la bibliothèque (parce que je suis modo sur un forum qui organise une LC sur cet auteur) et cela ne me fait pas vraiment plaisir. J’ai lu deux Pieter Aspe pour me remettre.
Bonne idée… avec une Duvel ??
Sans Duvel (mais Pieter en a bu quatorze en une soirée, cela compense ;).
Purée, 14 !!
Il a gagné un nouveau surnom : Terminator ;). Bon, à la sortie du bar, il était soutenu par Versavel.
Je veux bien croire qu’il devait être soutenu !! Versavel, en plus d’être joyeux est devenu un souteneur, alors ?? mdr
Il soutient tout le monde, y compris son chéri, qui a dû aller chez le dentiste. Trop choupinet, Versavel (je n’irai pas jusqu’à dire qu’il a bordé Van In, mais presque).
Il lui a retiré ses chaussures et son pantalon aussi ?? 😀
Je crois que non – pourquoi avoir épousé Hannelore, sinon ? 😉
Mais c’est pas toujours à madame à faire la sale boulot quand monsieur est bourré !! 😛
Monsieur n’est pas bourré, monsieur est satellisé !
MDR !
Dans mes bras ! Tous ses livres me tombent des mains, je les trouve « creux », trop de bons sentiments dégoulinants de guimauve ! il ne doit pas vivre dans le même monde que nous ce Monsieur, par ailleurs sympathique … 😉 J’ai un court recueil de nouvelles dans ma PAL, je retenterai mais sans grande illusions !
Merci Asphodèle ! Là aussi, une chute fut envisagée….
Oui, il est sympathique, cela ne suffit pas à me faire aimer ses livres.
J’ai fait étudier une de ses nouvelles en cours, elle n’a pas vraiment plu à mes élèves.