édition Le livre de poche – 720 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quinquagénaire alcoolique et désenchanté, Harry Barnett vit depuis de nombreuses années sur l’île de Rhodes, où il s’occupe de la villa d’un de ses amis, un homme politique anglais. Quand Heather Mallender arrive à la villa pour se remettre d’un drame personnel, Harry est vite attiré par la jeune femme. Mais, lors d’une balade en montagne, tout bascule : Heather disparaît sans laisser de traces et Harry est soupçonné par la police grecque de l’avoir assassinée. Devant l’absence de preuves, il est laissé en liberté. Avec une question qui ne cesse de l’obséder : qu’est-il arrivé à Heather ?
Merci à Chatdebibliothèque qui m’a offert ce livre lors d’un swap.
[u]Mon avis : [/u]
Deux personnages principaux se partagent ce roman : Harry, le narrateur, et Heather, qu’il recherche. H&H, pourrais-je dire. Harry, quinquagénaire exerçant le beau métier de gardien de villa en Grèce (grâce à son fidèle ami, l’homme politique Alan Dysart) est le seul à s’intéresser à la destinée de Heather, le seul à croire encore qu’elle est en vie. Et Heather aussi était terriblement seule. Elle qui fit une dépression à la mort de sa sœur Clare n’a pas réellement bénéficié du soutien de sa famille. Qui se soucie du chagrin des frères et sœurs survivants, surtout quand la morte était la soeur brillante, promise à une destinée exceptionnelle ? Personne ou presque. Et croire à la mort d’Heather est beaucoup plus simple que de croire en sa vie, ou même de chercher qui a pu la faire disparaître.
Harry n’a aucune formation d’enquêteur, pourtant, il s’acharne. Il relève les indices, recueille des témoignages, s’égare sur des fausses pistes. Il prend des risques, aussi, lui qui n’est rien, qui a un passé et un seul appui : son meilleur ami, Alan Dysart, lui qui a toujours su l’aider, l’écouter dans les pires moments, lui qui trouve toujours un peu de temps pour lui dans son emploi du temps surchargé. Un peu plus, et Heather Mallander a disparu serait un hymne à l’amitié. Ou plutôt sur la définition de ce qu’est l’amitié.
L’intrigue est remplie de rebondissement, Harry ne prend pas le temps de se poser, de réfléchir. D’un côté, le point positif est qu’il ne s’apitoie pas sur lui-même, de l’autre, il ne s’interroge pas assez ni sur les motivations d’Heather, ni sur les siennes. Il aurait peut-être mieux valu.
J’ai adoré ce livre, puisque je ne l’ai pas lâché pendant mon périple à QDP (4 jours) en 2013 ! Et je l’ai trouvé bien écrit ! Même si on ne peut pas dire que c’est un polar à proprement parler ! 😉
Non, ce n’est pas un polar – d’ailleurs, je ne l’inscris pas comme tel – mais il emprunte certains codes du genre.
J’ai eu plus de mal que toi à le lire. 😉
Disons que j’y ai trouvé quelques longueurs moi aussi mais globalement les rebondissements inattendus m’ont tenu en haleine jusqu’au bout !
Parfois, j’ai eu justement l’impression de les attendre, ces rebondissements.
Je l’ai noté. Je crois bien que j’ai vu le billet chez ma copine Somaja, mais maintenant j’ai un doute… peut-être l’ai-je vu chez Aspho !
Je sais qu’Aspho l’a bien aimé.
J’ai jamais entendu parler de ce livre mais je prends note…il pourrait bien me plaire 😉
Bonne journée !
A sa parution, il a beaucoup fait parler de lui, les autres romans de Robert Goddard moins. A Rouen, les libraires aiment beaucoup cet auteur.
Merci beaucoup, bonne soirée ! 😉
J’avais passé un bon moment avec ce livre, même si je m’étais doutée assez vite des motivations de la disparition d’Heather. Bonne journée Sharon!
J’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé que Godard savait créer une atmosphère, et creuser la psychologie des personnages.
J’ai découvert plusieurs livres de Goddard non encore traduits. C’est un peu rageant !
Il faut les lire en VO ! 😉 Mais si à chaque fois ce sont des pavés, ça risque de prendre du temps ! Ou alors, il faut être patiente… ce n’est pas comme si on n’avait rien d’autre à lire ! 😉
Avec plaisir pour le livre. 🙂
Je l’ai offert à la grand-mère de mon copain au Noël 2013, mais je ne sais pas ce qu’elle en a pensé. Il faudra que je lui demande si elle l’a lu car à 80 ans passé, elle a du mal à se concentrer maintenant.
Je t’en prie.
Il est bien des personnes qui ne parviennent pas à se concentrer bien plus tôt que cela (oui, je fais allusion à mes élèves).