Présentation de l’éditeur :
Qui se souvient de cette folle ambition : le cinéma va changer le monde ? Démiurges au centre de l’intrigue, un trio de meilleurs amis qui vont devenir les beaux-frères ennemis : Jean-Pierre Rassam, Claude Berri, Maurice Pialat. La soeur du premier, Anne-Marie, épouse le deuxième, dont la soeur, Arlette, vit avec le troisième. Ils ne vieilliront pas ensemble. Autour d’eux, Christophe Donner fait tourner la ronde non autorisée des seventies : Raoul Lévy, Brigitte Bardot, Jean Yanne, Macha Méril, Jean-Louis Trintignant, Éric Rohmer, Sami Frey…
Challenge cinéma chez Ostinato
Circonstance de lecture:
Je recopie le quatrième de couverture mais comme j’ai emprunté ce live en e-book à la biblitohèque, je n’ai pas lu la sus-dite couverture avant lecture, et ne m’appuierai pas dessus pour rédiger mon avis.
Mon avis :
J’ai lu ce livre très rapidement, aidée en cela par le format ebook – quand je ne suis pas très en forme, la légèreté du support est appréciable.
Comme Visible la nuit, ce livre commence par un suicide, celui de Raoul Lévy. Suicide ? Accident ? Difficile de trancher dans ce cas. Il n’est que le premier dans ce roman, d’autres personnes mettront également fin à leurs jours (Annie, Anne-Marie, Jean-Pierre, Julien). Pour moi, ce roman est l’exact opposé d’On ne voyait que le bonheur : le temps passe, mon jugement positif reste. Pour ce livre, j’ai intérêt à me dépêcher, dans un mois, je ne trouverai plus cette lecture agréable.
Pourquoi ? Tout d’abord, j’ai été gênée par les jugements très manichéens. Là, c’est un bon film, là, c’est un mauvais film. Pas de nuances du tout, comme s’il fallait opposer à tout prix Rassam, producteur audacieux, qui a fait de son métier un art, à tous ceux (les autres, pour résumer) qui préfèrent gagner de l’argent et assurer leurs arrières. Le livre s’arrête presque abruptement après l’échec du rachat de la Gaumont, comme si le reste n’était plus qu’une longue descente aux enfers – non racontée.
Jean-Pierre Rassam est flamboyant, mais je n’ai strictement ressenti aucune empathie pour celui qui se consume tout en entraînant les autres dans son sillage. J’ai préféré le portrait de Maurice Pialat, pourtant dur et colérique, ou celui de Claude Berry, moins en excès, plus en nuances.
Un livre à lire pour les fans de cinéma.
N’étant pas fan de cinéma, je crois que je laisserai ce livre de côté
Je connaissais Jean-Pierre Rassam de nom depuis 1989, j’ai donc eu envie d’aller lire de plus près ce roman qui parle de sa trajectoire. Cependant, je comprends que tu le laisses de côté.
J’avais pas l’intention de le lire… 😛
Malgré tout, je ne regrette pas de l’avoir fait !
Tant mieux ! 😉
Je le compare à un livre que j’ai sous la main, et que je ne parviens pas à lire !
C’est chiant, hein !!
Ça ne m’intéresse pas du tout… je passe !
Je comprends parfaitement ! Il est au final peu de livres de la rentrée littéraire que j’ai appréciée jusqu’à présent, sauf De Chez nous et On ne voyait que le bonheur.
Bonjour Sharon, même si je suis fan de cinéma, je préfère lire autre chose. Bonne après-midi.