Présentation de l’éditeur :
À une semaine de son départ à la retraite, John Rebus enquête sur le meurtre d’un poète russe dissident. Il met au jour les liens qui unissent Cafferty, l’intouchable caïd d’Édimbourg, des oligarques moscovites qui se pavanent en ville, une députée nationaliste du Parlement écossais et une banque d’affaires. Contre l’avis de sa hiérarchie, l’irréductible inspecteur s’obstine … Va-t-il enfin l’emporter contre le monde des nantis et des corrompus et régler ses comptes avant de partir ?
Mon avis :
Mettez le champagne au frais : John Rébus prend sa retraite dans dix jours ! Nombre sont ceux qui se réjouissent, et pas toujours en silence ! Nombre sont ceux qui se réjouissent, et pas toujours en silence ! Certains en dansent presque de joie dans la rue mais chut !Et pendant ces dix jours, que va faire Rébus ? Rester bien tranquillement dans son bureau, à songer à ses futurs loisirs ? Non : il enquête, sur un meurtre aux multiples ramifications.
La victime ? Un poète russe, un dissident, comme on dit, en lice pour le prix Nobel. Manque de chance, coïncidence : des industriels russes se pressent à Edimbourgh, pour investir en Ecosse, tisser des liens, à l’heure où l’Ecosse souhaite son indépendance et où certains politiciens interviennent avec beaucoup de prévenance dans l’enquête. Ben voyons !
Prendre des gants avec ces messieurs de la haute, ceux qu’il ne faut surtout pas déranger ne fait pas partie des habitudes de Rébus, et ce n’est pas à quelques jours de la retraite qu’il les modifiera ! Il y laissera même quelques plumes. Surtout quand il découvre des liens avec le caïd Cafferty, son ennemi de toujours, qu’il essaie de faire tomber depuis son arrivée à Edimbourg, puis avec les descendants d’un trafiquant que son témoignage a conduit en prison des années plus tôt. Le passé est toujours bien présent. Et les enquêtes sont parfois bien plus simples qu’il n’y paraît.
Que dire de plus ? Si ce n’est que ce polar est excellent et qu’il montre les liens tissés entre les deux ennemis de toujours. Quand Rebus est entré dans la police, on lui a dit qu' » iln’y a que deux équipes… nous et eux. » Ce n’est pas aussi simple, ni 2006, ni l’année où il a commencé.
Un excellent roman policier écossais. A bientôt John Rebus !
Je ne connais pas du tout cet auteur…à découvrir un jour à en lire ton bel article 😉
Merci Céline !
C’est le quatrième roman que je lis de cet auteur, et je ne suis jamais déçue. Une nouvelle enquête paraîtra en septembre.
Je suis fan de John Rebus ! Malgré sa retraite, tu pourras le retrouver dans un prochain roman… que j’ai déjà lu en anglais ! 😉
Merci !
Je ne lis qu’une demi-douzaine de romans en VO par an, j’attendrai sa parution !
Lu un roman avec Rebus, mais plus revenue ensuite, pourtant, j’avais bien aimé, mais bon, on ne peut pas tout lire 😉
J’en ai lu quatre, mais dix-huit mois sont passés entre deux lectures ! Il m’en reste un dans ma PAl, et un nouveau titre sort le 4 septembre.
Bon, tu en as fait plus que moi… mais chez toi aussi il se passe des lustres avant que tu ne replonges dans un même auteur 😀
Parfois oui, parfois non. Quand j’ai découvert Ken Bruen, j’ai lu une demi-douzaine de ses romans à la suite, tant j’ai aimé son univers – je suis Bruenmaniaque.
Pour de toutes autres raisons, j’ai lu romans d’Agatha Christie sur romans d’Agatha Christie après le décès de ma tante, en octobre 2012.
J’ai bouffé des Agatha à la suite l’un de l’autre parce que je venais de les découvrir (après Holmes) et que je les voulais tous, et tous les lire, du moins, les Poirot, ce que j’ai fait 😉 Mais à cette époque, j’avais deux livres d’avance, tout au plus et j’avais dans les 13-14 ans !
Pas encore découvert Bruen, mais j’en ai dans ma PAL.
Agatha Christie m’a appris la clandestinité : mon professeur de français en 4e (comme tous les professeurs de français) demandait ce qu’on avait lu pendant nos vacances. J’ai donc cité deux romans d’Agatha Christie. Il m’a fait comprendre devant la classe entière que ce n’était pas de la littérature. J’ai continué à lire Agatha Christie – mais je n’ai plus jamais participé à un échange sur les lectures en cours. J’aimerai bien qu’il soit confronté aux élèves de 2014, juste pour rire.
Bruen est à lire absolument !
Ne jamais rabaisser un élève qui lit ! Même si c’est du bas de gamme (ce que la mère Christie n’était absolument pas !!), il faut l’encourager tout en lui signifiant, gentiment, qu’il existe d’autres littératures et que s’il a besoin de conseils, on est dispo.
Je déteste les profs qui abaissent leurs élèves devant la classe entière, et qui les rabaissent tout court ! 👿
Amène-le pour discuter nouvelles technologies, il en a peut-être peur… 😛
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