Avant, je tenais des chroniques cinéma, et de temps en temps, j’aime me prouver que je suis encore capable d’en écrire. Aussi, je me propose aujourd’hui d’écrire mon avis sur ce film estival qu’est Transformers 4. Certes, j’aurai pu chroniquer Lucy de Luc Besson (si, si, je l’ai vu) mais je ne voulais pas nuire à la production cinématographique française.
Parlons d’abord du scénario et du héros, Cade Yeager (et sans arrêt, j’ai pensé à Pacific Rim à cause de son nom). Il est veuf, il vit dans sa ferme au Texas qui menace d’être saisi. Il faut dire que son travail (inventeur et réparateur) ne paie pas vraiment. D’ailleurs, il ne paie pas non plus son associé-employé – peut-être aussi parce qu’il le paie selon le travail effectué et c’est vrai qu’il mérite à peine une poignet de corn flakes.
Il est aussi le père surprotecteur d’une fille unique, à qui il recommande de ne pas faire de bétises avant d’avoir fini ses études. En effet, elle-même est née alors que ses parents étaient étudiants, et comme souvent dans les films américains, ils n’ont pas eu de second enfant. Dame ! Après sa naissance, ils ont compris comment utiliser des moyens de contraception ! Pas de chance, celle-ci a une relation, que papa découvre au cours du film (comme quoi, pour empêcher sa fille d’avoir un petit ami, il aurait dû l’envoyer dans un couvent), avec un coureur. Automobile. Irlandais !!!! En toute logique, il aurait dû prendre le temps de faire une dépression nerveuse, et laisser les robots à leurs affaires. Las, pas le temps, la prochaine explosion arrive !
Puis, il est là pour protéger sa famille, c’est le leitmotiv du film – le scénariste a réussi à écrire une phrase, il la place le plus souvent possible. Protéger sa famille, véritable crédo de l’Amérique. Y compris si sa famille (n’est-ce pas Optimus Prime ?) est composée de robots.
Non, parce que ce n’est pas tout ça, mais fifille passe son temps à avoir des ennuis, être menacée de mort, j’en passe et des pires. Pourtant, son maquillage restera toujours parfait, pas une écaille sur son vernis à ongles. Il faut absolument qu’elle nous donne la marque. En effet, Transformers 4 est le roi du placement de produits. Même pas besoin de les chercher, ils sautent aux yeux. Merci les sponsors, sans vous, que ferions-nous ? Il y aurait certainement eu moins d’effets spéciaux, moins d’explosion, et le film aurait duré moins longtemps.
J’accorde une mention spéciale à trois acteurs que j’aime beaucoup et qui jouent les « méchants » dans ce film : Kelsey Grammer, Stanley Tucci et Sophia Myles, ancienne héroïne de la série Moonlight, une référence pour moi en matière d’humour vampirique !