édition Flammarion – 459 pages.
Présentation de l’éditeur :
C’est la grande Fête de l’Inverse à la Maison Sans-Pareil! Les domestiques ont échangé leur rôle avec celui des habitants, et chacun apparaît masqué. Mais au milieu de l’effervescence générale, un homme-panthère observe attentivement Omnia. Qui est-il? et que lui veut-il?
Tandis que des événements inquiétants s’enchaînent, la tension devient palpable dans la Maison. C’est le début d’une traque acharnée entre Omnia et l’homme au masque…
La suite de la maison Sans-Pareil me laisse un peu sur ma faim. Certes, j’ai retrouvé l’univers poétique, décalé du premier tome, les personnages si étranges, si accaparés par leurs passions. Pour me plaire totalement, il aurait fallu que ce second tome ait une fin – enfin – et ne me laisse pas en me demandant s’il y aurait une suite un jour, et si enfin elle apporterait des réponses à toutes les questions.
Certes, des réponses, nous en avons dans ce second tome. Nous savons pourquoi Basilica est retenue recluse depuis plus de dix-sept ans, nous savons pourquoi quasiment personne n’est au courant de sa présence dans la Maison, ni des révoltes successives contre les Capelan. Les Eterfui ont toujours existé, et presque à chaque génération, un Capelan a été capable de percevoir certaines choses, de s’opposer à eux. Pour cette génération, pas encore totalement au courant de tout ce qui se trame dans cette maison, il semblerait bien que ce soit Omnia.
Elle aime cette maison, en dépit de tout ce qu’elle découvre sur ses habitants, ses règles. La maison est une entité à part entière, et les personnes les plus importantes ne sont pas forcément celles que l’on croit. Je trouve assez inquiétant de voir tous ces adultes obnubilés par une seule et unique passion, comme si ne pas être obligé de travailler pour vivre et ne jamais pouvoir sortir avaient restreint considérablement leur univers. Tout semble tout rose à l’intérieur – et tant pis si les décès s’accumulent. Les Capelan se posent très peu de questions et sont près à croire tout ce qu’on leur raconte, ou presque.
Ce « on » dissimule les majordomes, les domestiques, ceux sans qui la maison ne pourrait pas exister. Leurs besognes ne sont pas aussi simples qu’elles ne le paraissent de prime abord, du moins, pas pour les familles qui sont liées à la Maison depuis sa création.
Le tome se termine par un défi. Sera-t-il relevé ? Nul ne le sait encore.