Mon résumé :
Anatole Le Lyonnais, professeur de physique-chimie à la retraite, dirige le CEPP, spécialisé dans l’étude des phénomènes paranormaux – enfin… dans le but de prouver qu’il n’existe pas. Il est assisté par Marianne, étudiante en maîtrise, et mère de substitution pour son petit frère et sa petite soeur. Seulement, quand un meurtre puis deux sont commis aux alentours du CEPP, il faut bien admettre que rien n’est vraiment normal.
Mon avis :
Ce roman ne manque pas de protagonistes haut en couleurs. Voici d’abord Anatole, charmant professeur qui a toujours une explication rationnelle pour tout. A sa décharge, il a vu tellement de cinglés, d’illuminés, de simulateur, de doux-dingues qu’il est rodé à démonter les rouages de leurs comédies. Il maîtrise aussi parfaitement l’histoire des monstres en tout genre.
Voici Sylvère, journaliste aux dents blanches, idole de la ménagère de moins de cinquante ans et de ses enfants. Il « sort » avec une magnifique et brillante actrice, star de sitcom. Note : n’ayant jamais regardé Hélène et les garçons (j’aurai peut-être dû…), la profondeur de ce genre télévisuel m’échappe un peu. Voici Marianne, excellent enquêtrice – elle ne s’arrête ni aux apparences, ni aux idées reçues, et croyez-moi, elle a bien du mérite ! Surtout avec Hugo Knocker. Le pauvre jeune homme est un peu fou, enfin, à moitié fou : il se prend pour un loup ! Vous avouerez que c’est gênant ! Surtout au moment de la pleine lune. En plus, il est atteint d’ESP. Ne cherchez pas, ce sont les anglais qui ont isolé le phénomène. Il lit parfaitement dans l’esprit des gens, il lui suffit de se « brancher » sur leur esprit. Pas facile tous les jours, ni pour les uns, ni pour les autres. C’est cependant bien pratique parfois ! Surtout quand les véritables monstres sont au rendez-vous.
Il faut bien se rendre à l’évidence : dans ce roman, les monstres ne sont pas ceux que l’on croit mais, hélas, sont bien présents. Sous un dehors fantastique, l’auteur nous invite à nous interroger sur nos peurs (celle, ancestrale, du loup) mais aussi sur notre capacité à admettre la violence. Cela commence par un jeu vidéo, tout simple, déconseillé aux plus jeunes – ce qui les tentera davantage. Ce sera des scènes de violence, de torture dans un roman, des scènes auxquelles on s’habitue – elles ne sont pas réelles ! Et dans la vie réelle… et bien cela donne des personnes qui préfèrent passer à la trappe des crimes sordides, pour des raisons diverses et variées, d’autres que l’on peut soudoyer. La justice et la sécurité peuvent attendre un peu.
Amour, vampire et loup-garou est un riche roman de littérature jeunesse, qui peut se lire à plusieurs niveaux avec tout autant de plaisir.
Oui oui oui bien d’accord avec toi !
Merci Syl !
Je l’ai lu ado j’avais appréciée cet univers. Tu me replonges dix huit ans en arrière 😉
J’en suis très heureuse ! 😉
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