Présentation de l’éditeur :
« Tout ce que l’on aime devient une fiction. La première des miennes fut le Japon. A l’âge de cinq ans, quand on m’en arracha, je commençai à me le raconter. Très vite, les lacunes de mon récit me gênèrent. Que pouvais-je dire du pays que j’avais cru connaître et qui, au fil des années, s’éloignait de mon corps et de ma tête ? « .
Mon avis :
Je ne me ferai pas que des amis après rédaction de ce billet.
Je n’ai pas aimé ce livre.
Le paradoxe est qu’il ne mesure que 162 pages, et que j’ai craqué à de nombreuses reprises. Après la page 50. Après la page 117 – ah ! les trois pages de trajet en taxi, pendant lesquelles elle nous fait partager sa phobie d’être en retard. Je les aurai volontiers supprimées, ces pages, et d’autres encore, tant elles ne font qu’aseptiser ce récit.
Le comble est que je m’attendais à ce qu’il dégage de l’émotion, bref, qu’il porte bien son titre. Pas du tout. Réussir à mettre tant de distances, tant de froideur presque est le paradoxe de ce livre. Il plaira aux fans, c’est certain, et il faut qu’elle en ait pour acheter ce livre, illustrant le documentaire diffusé sur France 5, et support de nombreuses interviews fort intéressantes, notamment celle que j’ai entendue sur France Bleue. Et je me surprends à rêver d’une édition DVD du documentaire, dans laquelle ce livre servirait de livret explicatif – si ce n’est que les images sont bien plus parlantes que les mots.
Que 2 étoiles ! j’ai aimé ! J’ai eu de l’émotion. Il faut que je fasse mon billet…
Pas moi… Et les jugements de mes proches sont encore plus sévères que le mien.
Nothomb, c’est… Il y a du bien comme du très nul !
Ce n’est pas nul, disons que c’est froid. Puis, c’est davantage un documentaire qu’un roman.
Dans mes bras !!! 😀 Pas celui-ci mais les quatre ou cinq que l’on m’a prêtés (en insistant) et dont je n’ai jamais pu dépasser la page 20 (et encore) ! Donc je ne tente plus même si je trouve la dame plutôt sympathique, sa prose n’est pas pour moi ! 😉
Merci !
J’en ai lu quelques-uns, j’ai bien aimé Robert des noms propres mais… il en est tant que je n’ai pas aimé, et lu pourtant de bout en bout.
J’ai tenté de relire du Nothomb avec ce titre (notamment à cause du documentaire) et j’ai été fort déçue, je ne recommencerai pas de sitôt ! Complètement d’accord avec toi sur le paradoxe entre la froideur réelle et les émotions annoncées dans la très belle première page..
J’aime beaucoup Amélie en tant que femme et personnage. J’ai vu le reportage sur France 5, vraiment bien. J’aime moins ses livres, cela fait longtemps que je n’ai plus lu Amélie Nothomb. Je crois que ses romans sont très changeants en terme de qualité. Son premier livre, Hygiène de l’assassin était presque le roman parfait…que faire après de mieux?
Amélie Nothomb écoule environ 450000 par an depuis plus de 10 ans…
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