Présentation de l’éditeur :
Dans une réserve indienne de l’État d’Arizona, le policier tribal Carbert Knoki est retrouvé assassiné avec son épouse dans sa voiture de patrouille que les meurtriers ont incendiée. L’affaire est confiée à l’inspecteur Emmett Parker du Bureau des affaires indiennes. Pour l’aider dans ses investigations, il fait appel à sa collègue et néanmoins amie Anna Turnipseed, diplômée en sociologie, première de sa promotion à l’Académie du FBI.
Ame sensible s’abstenir – et pas qu’un peu. D’ailleurs, je voudrai bien savoir comment des « âmes sensibles », c’est à dire des personnes qui ne lisent pas du tout le même genre de livres que moi, pourraient réagir à la lecture de ce livre – et de son dénouement.
Oui, de nombreux faits racontés dans ce roman sont choquants, à commencer par les meurtres, particulièrement barbares. Sont-ils excusables ? Non, et l’auteur ne les excuse pas. Il démonte le mécanisme qui fait qu’un policier et sa femme ont été tués. Le fait qu’il soit soucieux d’accomplir sa tâche entre en compte – mais pas seulement.
Le passé rattrape les personnages. Les actes qu’ils ont commis ou laissé faire. Le fardeau de maltraitance. Dire « les indiens » est très réducteur, car chaque tribu a ses rites, ses croyances, son lot de douleurs également. Anna est Modoc, Emmett Commanche, et leurs univers sont radicalement différents. Retrouver Emmett dont j’ai lu le dernier tome des aventures La danse des chiens Tonnerres fut étrange pour moi, car je mesure le chemin qui lui reste à parcourir entre cette Morsure et sa dernière Danse (à ma connaissance, KIrk Mitchell n’a pas poursuivi les aventures de ses deux personnages après La danse).
Ce n’est rien de dire qu’Anna et Emmett se mettent en danger, ils sont au coeur du danger, et plus le récit progresse, plus la noirceur gagne du terrain. Au vue de ce qu’il a enduré, j’en viens à croire qu’Emmett est un super héros – couturé de cicatrices.
La morsure du Lézard est un roman noir, fort, dérangeant, qui montre des tribus indiennes laissées sur le côté du rêve et de l’administration américain.
Un livre assez dérangeant alors.
Il semble t’avoir beaucoup touché quand même. Je me trompe?
Oui, dérangeant est vraiment le mot.
Oui, il m’a touchée, il aborde des thèmes difficiles comme l’inceste et le rejet des enfants non conformes aux attentes de leurs parents (c’est à dire pas en parfaite santé).
J’ai l’impression qu’en répondant juste à mon message des images te viennent à l’esprit.
Certaines descriptions (les crises d’épilepsie, les malformations du bébé) sont très précises…
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Je ne vais pas le noter Sharon. Le thème est dur et j’en ai de nombreux dans le genre dans ma pal. par contre, la couverture me plaît. Je n’oserais pas la toucher, ais esthétiquement, ça me plaît !
Pour être dur, il est dur – et les dernières pages le sont plus encore. J’ai renoncé à certains livres après ce roman, trop de noirceur tue la noirceur.
Sharon, je ne reçois plus ta news, alors que j’ai celles de Nunzi ! 😦 En venant me promener, je tombe sur des billets que je n’ai pas reçus ! Ou c’est Yahoo, bref ça m’agace ! On ne risque pas d’oublier la couverture mais je ne suis pas tentée !
Je remarque des soucis avec les news, il est des jours où je n’ai pas du tout de visite (bizarre, bizarre).
Je ne suis pas tentée de lire les deux autres tomes non plus.
Bon, je ne suis pas une habituée des romans noirs mais j’ai tout de même envie de noter !!
Oh là, voilà un roman qui me semble très dur. Je ne sais pas si je vais noter. Mais en attendant, hop, billet ajouté ! Bonne semaine !
Je le confirme : il l’est. Il l’est tellement qu’un autre livre de l’auteur est sur ma table de chevet, et je n’ai toujours pas dépasser la page 2.
Merci : bonne semaine à toi aussi.
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