1782. La France et les Insurgents américains sont en passe de l’emporter sur l’Angleterre. Le tsarévitch Paul, sous le nom de comte du Nord, séjourne incognito à Paris, étape de son tour d’Europe. Versailles entend se concilier les faveurs de l’héritier de l’empire russe. Nicolas Le Floch reçoit mission de Sartine et de Vergennes de monter un subterfuge lui permettant de gagner la confiance du fils de Catherine II. Qui assassine au même moment le comte de Rovski, ancien favori de la tsarine, exilé à Paris ?
Après l’Autriche, l’Angletterre, Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet et marquis de Ranreuil se trouve confronté au comte et à la comtesse du Nord (nom de code pour le tsarévitch Paul et sa femme) qui visitent incognito la France. J’utilise le verbe « confronter », car Nicolas découvre un héritier dont le tempérament est bien différent de celui de Louis XVI ou du feu roi. La diplomatie française a fort à faire pour se concilier cet être si changeant, n’ignorant rien du destin de son père, ni des frasques de sa mère, l’impératrice Catherine.
Cette mission n’est déjà pas facile à accomplir pour Nicolas. A cela, s’ajoute une enquête, sordide, sur le meurtre d’un proche de l’Impératrice et sur la mort atroce de deux prostituées. Nicolas n’est pas un enquêteur qui s’habitue à ce qu’il voit. Il supporte de moins en moins de côtoyer le pire de l’être humain, et de devoir faire des compromissions au nom de la raison d’Etat.
Sartine, son mentor, le gâte – bien plus qu’il ne saurait l’imaginer. L’ancien ministre n’a pas renoncé à intriguer, de manière fort complexe, et tous les moyens sont bons pour parvenir à son but. Sartine est doué, il obtient toujours ce qu’il veut. Nicolas est consciencieux, il va jusqu’au bout des enquêtes – et sa conscience de se révolter face à certains arrangements.
Louis, le fils de Nicolas, occupe une place importante dans ce tome. Il a embrassé la carrière militaire et son père se montre soucieux et proche de lui. Homme de réflexion, le commissaire au Châtelet s’inquiète de son avenir, et s’interroge sur son propre devenir, comme une envie de retour aux sources, loin des fastes de la Cour. Il poursuivra sa tâche, bien sûr, comme le prouve l’Année du Volcan. Les années passent, les mécontentements grandissent, la Révolution approche – quelles épreuves attendent alors Nicolas ?
Bonjour Sharon, j’avais lu les blancs manteaux et c’était pas mal mais ça ne m’avait pas convaincu d’en lire d’autres mais à l’occasion… Bonne soirée et bon weekend !
Bonjour Catherine
Je les ai tous lus ! Les blancs manteaux est le tome fondateur, à lire.
Mes préférés sont Le fantôme de la rue royale et le cadavre anglais (tomes 3 et 7). L’affaire Nicolas Le Floch (tome 4) et le sang des farines (tome 6) ne sont pas mal non plus.
Je n,ai pas encore lu celui-là mais j’aime bien cette série donc…
Le Papou
Je l’aime beaucoup aussi, mais je n’en ai plus à lire…
je le relirai et aurai le plaisir de le chroniquer à la fin de l’année…
Bonne relecture ! 😉
J’ai lu ton avis en fermant un oeil pour ne pas me spoiler mais j’ai hâte de découvrir ce tome !
Merci de ta particpation et à très bientôt j’espère pour une 3ème édition de lc Le Flochienne …
Mon avis sur le tome 4 : http://globe-lecteur.blogspot.fr/2013/08/laffaire-nicolas-le-floch-jean-francois.html
Coconut
Merci d’avoir organisé cette LC !
Malheureusement, je ne pourrai pas participer à la troisième édition, car j’ai lu tous les volumes parus des aventures de Nicolas Le Floch.