Quatrième de couverture :
Une veuve, douce, jeune, belle, pauvre, des soupirants : un futur vice-roi des Indes, un vraiment mauvais sujet, un beau musicien famélique ; Florence, un suicide – l’auteur du Fil du rasoir ne lésine pas sur les poncifs du roman mondain 1930. Tout son art est d’entremêler avec un métier exemplaire de tels ingrédients et d’entraîner sans souffler le lecteur jusqu’à la dernière page. Du beau travail !
Mon avis :
J’ai du mal à rédiger mon avis sur ce livre. La preuve en est que je l’ai fini depuis huit jours, et que j’ai largement traîné avant de m’y atteler. Pire : j’ai déjà emprunté ce livre à l bibliothèque dix ans plus tôt, et je ne peux pas dire que son souvenir m’ait bouleversé. Je ne peux pas dire que le quatrième de couverture, particulièrement laudatif, me soit d’un grand secours : je suis loin de penser la même chose.
Alors, oui, il est des scènes d’une grande subtilité d’analyse, notamment lorsque Mary, l’héroïne parle de ses sentiments pour son défunt mari, de l’engrenage dans lequel cet amour l’avait entraîné ou encore lorsque Rowley disserte sur les raisons qui ont poussé Mary et le jeune violoniste à agir comme ils l’ont fait. Cette finesse est réjouissante, d’un point de vue intellectuel, elle ne l’est pas du côté émotionnel. Je n’ai ressenti aucune empathie pour les personnages, quel qu’ils soient – et la brièveté du texte n’est en rien responsable. Et pourtant, il est un personnage, au moins, dont le sort devrait nous émouvoir – même pas. Sans doute parce que les deux autres protagonistes principaux dédramatisent complètement ce qui s’est passé – et se dédouanent de ce qu’ils ont fait. Je reconnais cependant que le personnage de Rowley est particulièrement riche, et bien plus intéressant que les commentaires de certains barbons ne le laissent supposer.
Reste la ville de Florence et ses alentours, richement décrits.
J’inscris aussi ce livre dans le challenge
car il a été adapté pour le cinéma en 1999, avec Kristin Scott Thomas, Sean Penn et Ann Bancroft dans les rôles principaux.
Je ne connaissais pas du tout ce Somerset Maugham… étant donné tes réserves je tâcherai d’être raisonnable et de lire dans un premier temps ceux qui traînent depuis trop longtemps dans ma PAL. J’avais aussi oublié « Le Fugitif » ( http://www.myloubook.com/archive/2009/02/23/sous-le-soleil-des-tropiques.html) lu il y a 3 ou 4 ans mais j’ai une mauvaise mémoire concernant les romans alors je ne peux guère lui en tenir rigueur.
C’était le seul titre disponible à la bibliothèque Parment. J’essaierai avec d’autres, que j’ai croisé à la bibliothèque Jules Verne.
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Je ne connais pas du tout mais tu n’as pas eu l’air d’être particulièrement emballée…!
Non, pas tellement effectivement. Je tenterai quand même une nouvelle expérience.
Malgré tout le bien que j’ai entendu de Somerset Maugham, je n’ai jamais accroché à un seul de ses livres et ce n’est pas faute d’avoir essayé !!
PS : et je ne reçois plus les news de ton blog (Nunzi oui pas toi, de mieux en mieux ! 😦 )………………………. Bises♥
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Bonjour
Je recherche le livre ou au moins l’extrait du livre de Somerset Maugham ou il parle d’un pays ou on arrive un jour et on a l’impression que l’on a toujours connu cet endroit, d’y être né dans une autre vie. J’accompagne quelqu’un en fin de vie. C’est pour lui lire. Merci à vous.