Quatrième de couverture :
La colocataire est la femme idéale.
Mon avis :
Je commencerai par une phrase, qui s’approche de mon univers d’écriture (ou plutôt de celui de Nunzi) : « Récemment, un best-seller mondial a prétendu qu’il y avait des vampires gentils et innocents ». Je persiste et signe : il existe des vampires « gentils » et « innocents ». Prenez Dracula, ou Carmilla – ils sont relativement sympathiques, pour des vampires, et après tout, Dracula a eu la gentillesse de ne pas tuer Mina Harper, simplement de la vampiriser devant son mari (et je vous laisse interpréter cette scène comme bon vous semble). Quant à Lucie, cette gourde, elle a été métamorphosée en vampires, est-ce vraiment si dramatique ? Son fiancé aurait pu la laisser tranquille, après tout.
Après cette digression, revenons à ce roman, ou plutôt ce huis-clos qui met en scène deux caractères aux noms improbables, comme seule Amélie Nothomb sait en trouver : don Elemirio et Saturnine. Il est espagnol, elle est belge. Il n’est pas sorti de son appartement depuis 1991, elle effectue un remplacement à l’école du Louvres. Il aime cuisiner, elle lui fait découvrir le champagne – et je ne vous cacherai pas que tous les passages sur le champagne m’ont rappelé Le fait du Prince, lu voici deux ans. Ils parleront beaucoup, et chaque dîner se transformera en joute oratoire. La religion, l’amour, le secret sont au cœur de ses échanges, dans lesquels Saturnine prendra peu à peu le dessus.
Je ne suis pas très fan d’Amélie Nothomb, et ce n’est pas cette relecture de Barbe-Bleue qui me fera changer d’avis. De temps à autre, elle convoque d’autres contes, comme Peau d’âne (avec la robe couleur de temps), elle se montre très réaliste (les difficultés de logements), elle joue sur les couleurs, sur le mouvement et sur l’immobilité. Les nourritures terrestres prennent trop de place, et même si la cause des femmes semble l’emporter dans un dénouement étonnant, je ne suis pas conquise par ce que j’ai lu.
C’est vrai. Mais j’ai trouvé que c’était mieux que l’avant-dernier !
Je me souviens à peine de l’avant-dernier, si ce n’est qu’il se passait dans le Névada.
Pingback: Voisins voisines 2013 : le billet récapitulatif |
Je ne l’ai jamais lu encore, j’ai Acide sulfurique dans ma PAL, tu l’as lu ?
Elle ne me tente pas vraiment sinon comme auteure, je ne sais pas trop pourquoi cet a priori. C’est pour cela que j’ai pris un ouvrage pour me faire un avis concret.
Mouais… je passe mon tour.
J’ai failli le passer aussi, mais c’est écrit très gros, et le livre est court.
même s’il est court et écrit gros je passe .
Ouf, je ne crois pas que ce livre me réconcilia avec Nothomb 😦
Elle donne l’impression de tout bâcler …
« stupeurs et tremblements » est un bonheur parmi mes lectures les plus heureuses. Même si elle n’a pas su m’enchanter autant depuis, je lis avec plaisir chacun de ses livres, il y a toujours au moins un passage pour m’empêcher de le regretter.
Je ne suis pas fan d’Amélie Nothomb, mais je me laisserai bien emporter par ma curiosité, à voir …
Je ne suis pas fan non plus, j’ai juste trouvé le livre à la bibliothèque.
Comme j’adore Amélie Nothomb je suis franchement tentée par ce livre. Je n’attends que sa sortie en poche
Et bien, je te souhaite une bonne attente, avec de bons livres pour patienter !
Merci de ta visite.