édition Gallmeister – 290 pages.
Quatrième de couverture :
Walt Longmire est le shérif du comté d’Absaroka depuis près d’un quart de siècle et n’a pas pour habitude de s’éloigner de ses terres familières du Wyoming. Quand il décide d’accompagner son vieil ami Henry Standing Bear à Philadelphie, où vit sa fille Cady, il ne se doute pas que son séjour va prendre une tournure tragique. Agressée pour une raison inconnue, Cady se retrouve dans un profond coma, première victime d’une longue liste, et Walt doit se lancer sur la piste d’un vaste réseau des trafiquants de drogue. Commence alors une longue errance urbaine sous la surveillance d’un mystérieux Indien blanc.
Ce nouveau volet des aventures de Walt Longmire nous entraîne dans une course-poursuite haletante au cur de la Cité de l’amour fraternel et confirme l’appartenance de ce shérif mélancolique à la famille des grands héros de roman policier.
50 états/50 billets : le challenge
Challenge Thriller et polar par Liliba
Mon avis :
Craig Johnson est un des plus grands auteurs américains actuels. Je le dis et ne changerai pas d’avis. J’ai beaucoup aimé ce troisième volume des aventures du sherif Walt Longmire.
Tout ne commençait pas bien pour le shériff : il était dans une situation plutôt difficile, du moins, une situation très inhabituelle, sans aucun soutien ni renfort. En tout cas, cette situation est très drôle, et j’ai apprécié que l’auteur débute ce texte sombre avec cette touche d’humour.
Walt quitte son Wyoming chéri pour la Pensylvannie, la grande ville de Philadelphie, et ce n’est pas tant la ville qui pose problème, mais l’agression subie par sa fille. L’auteur rend très bien l’angoisse ressentie par Walt, cette attente qu’un signe, un geste prouve que sa fille sort du comas et n’a pas de séquelles irrémédiables. J’ai aimé qu’il enquête, quand même, alors que les autorités locales sont plus ou moins ravis de son aide, sans qu’il cherche à se faire justice lui-même. Il n’a pas dit qu’il n’était pas tenté, il ne le fait pas, et la nuance est de taille. J’ai aimé aussi que les traditions indiennes ne soient pas sujets de moqueries, mais d’espoir : « Plus que les badges et les revolvers, l’ espoir et le rire étaient les armes les plus efficaces. »
Loin du comté d’Absaroka, Walt est toujours confronté au sort de la communauté indienne, mais aussi au gang, à la drogue, à une violence plus cinglante encore. Et même si la fin de mon billet est un peu abrupte, je n’aurai qu’une chose à dire : ne lisez pas cet avis, lisez ce merveilleux auteur !
Pas encore lu ! Mais c’est écrit…
Je vais relire les deux premiers tomes prochainement.
Je le note:) Merci Sharon!
Merci Béa. Je posterai les avis sur les deux premiers tomes dès que je les aurai relus.
Je ne connais pas mais il y a tous les ingrédients pour me plaire alors je note, en plus Gallmeisteir…
Pour une fois (tu connais mon sens du désordre), je te conseille de commencer par Little Bird, le premier de la série. Certains n’accrochent pas, à cause d’une narration assez particulière, une forme de test en quelque sorte. J’ai beaucoup aimé pour ma part et vais le relire bientôt.
Un auteur qu’il va me falloir découvrir vu tout le bien que tu en dis ! 🙂
Merci Adalana !
Je vais même me replonger dans les deux premiers tomes, plutôt que de faire paraître mes avis « de mémoire », même si les souvenirs sont vifs. Craig Johnson est un auteur de la trempe des James Lee Burke.
J’aime beaucoup ces auteurs qui nous font entrer de plein pied dans leur région et leur mode de vie et en plus d’une belle intrigue, nous brossent un portrait typique…
Je n’ai qu’un regret, avec Craig Johnson : avoir terminé la lecture de ses livres. Aussi, vais-je les relire promptement.
Le voilà, le fameux chouchou de ma Sharon ! Bon, à lire ton avis, on a juste envie de feuilleter tous ses romans.
Tant mieux, tant mieux, tant mieux !
J’aurai pu rédiger un avis trèèèèèèèèès détaillé, je n’en avais pas envie. Le but ultime est juste de donner envie de découvrir ce fabuleux auteur.
Vous avez décidé de me culpabiliser avec vos billets sur Craig Johnson !!! Je ne l’ai toujours pas découvert…honte sur moi !
Non, pas du tout. Simplement, enlisée dans des lectures obligatoires, j’ai vraiment eu envie de me faire plaisir avec ce livre !
mais comment fais tu pour lire autant
Merci Flipperine.
Pour ma part, j’ai plutôt l’impression d’avoir sérieusement réduit ma cadence. Puis, certains livres sont très très courts.
Ah ! Le fameux Indien blanc ! 😀 Va falloir que je note aussi alors. ^^
Oui – tous les romans de Craig Johnson sont formidables.
Hop, billet ajouté ! Bon dimanche !!
Merci Sofynet !
D’ici la fin du mois, j’aurai deux autres billets à rajouter (Vermont et Georgie).
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Je n’ai encore jamais lu Craig Johnson mais c’est vraiment un auteur qui me tente depuis un moment. En plus, les éditions Gallmeister sont souvent un cage de qualité pour moi 🙂
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Il faut absolument que je le lise 🙂 !
Je ne peux que le conseiller chaudement.
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