édition Achab – 156 pages.
Mon avis :
Je n’aime pas le faire, et pourtant je suis encore obligée de parler de constat d’échec. Je ne parviens pas à définir quel genre de livre j’ai lu. Je ne suis pas parvenue à accrocher à cette lecture, et même si je l’ai lu de bout en bout, il m’est impossible de donner un sens à ce que j’ai lu.
Déjà, j’ai été gênée par la ponctuation,ou plutôt par l’absence de ponctuation de certains chapitres, par ces phrases qui semblent ne pas avoir de fin ou qui au contraire s’arrêtent abruptement. Les énumérations, qui arrivent dans la seconde partie du livre m’ont fait penser à un poème en prose qui aurait jailli au milieu du récit, avant de cesser aussi soudainement qu’il est apparu. L’emploi du terme « ogres » pour désigner ses hommes qui enlèvent et tuent pourrait me faire croire à un conte cruel, si ce n’est que nous sommes dans la réalité la plus crue et que le narrateur ne masque pas la cruauté du récit : meurtres, enlèvements, violence.
Je regrette, et ce verbe semble mon leitmotiv, de ne pas avoir pu discerner une cohérence à ce récit, entre son narrateur et ses personnages qui ne font que de trop brèves apparitions dans le récit. J’aurai aimé en savoir plus sur eux, plutôt que de réunir les pièces éparses du puzzle. De même, il faut une bonne connaissance des événements historiques qui sont évoqués, et je ne les ai pas.
Il était une fois l’Algérie est une oeuvre ardue, à côté de laquelle je suis passée complètement.
Eh bien, l’année dernière était une année riche en belles œuvres littéraires, mais cette année… J’espère que tu auras des lectures qui te plairont et te réjouiront d’ici la fin de l’année.
Je l’espère aussi. Mes prochains avis (Sauvage de Nina Bouraoui, Le corail de Darwin de Brigitte Allègre) devraient être plus positifs.
Il m’arrive aussi de passer à côté d’une lecture. C’est comme cela, on n’y peut rien. La rencontre n’a pas eu lieu.
Ici, les causes sont nombreuses, de la pagination à la ponctuation, en passant par le fait que l’auteur ne semble traiter son sujet (l’enlèvement, la séquestration puis la disparition d’une femme) qu’en toute fin du livre.
il y a comme cela des livres qu’on n’arrive pas à rentrer dedans
Même dans l’objet-livre, j’ai eu du mal, c’est te dire.
Ah le style le style… bisous.
J’ai vraiment eu du mal, avec ce livre qui est, au fond, multi-genre, alors que j’aurai aimé plus d’approfondissement.